Algérie

Travelling sur les footballeurs en période de jeûne


Aussi étonnant que cela puisse paraître, une thèse de doctorat défendue au département d'éducation physique et sportive de l'université Mentouri de Constantine révèle, sur la foi d'une étude réalisée auprès d'un groupe de footballeurs âgés en moyenne d'une vingtaine d'années, que les athlètes observant le Ramadhan ne subissent pas une grande influence découlant du jeûne. En effet, selon les conclusions de cette thèse fondée sur le thème des variations du métabolisme énergétique lors du Ramadhan, il a été observé chez les footballeurs qui jeûnent une bonne réponse métabolique. Principalement un bon maintien de la consommation d'oxygène (VO2 max), l'apparition tardive du seuil respiratoire et la baisse du quotient respiratoire, nonobstant une diminution de la masse corporelle et de la masse dite grasse dans le jargon de la spécialité. Présentée et soutenue par Fouad Chiha, sous la direction du Pr. Hacène Mehdioui, chef du service de physiologie au CHU de Constantine, cette thèse qui fait à présent autorité dans les milieux footballistiques a, d'autre part, le mérite d'ébranler un certain nombre d'idées reçues propagées par le passé sans être étayées par des paramètres scientifiquement prouvées. Cette étude a, par ailleurs,le mérite d'apporter de précieuses réponses à un encadrement technique soucieux, en règle générale, de connaître les réactions physiologiques et métaboliques des leurs athlètes en période de jeûne.
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