Algérie

Travaux du tramway à la rue de Mostaganem: Les tracas arrivent



Avec la montée du mercure, conduire dans plusieurs artères du centre-ville est devenu un exercice laborieux, voire périlleux pour les automobilistes qui se retrouvent en plein milieu de bouchons interminables. Les travaux que subissent certains axes, notamment ceux situés sur le tracé du chantier du tramway, y sont pour beaucoup dans cet état de faits, appelé, faut-il le noter, à se dégrader davantage au fur et à mesures que la période des vacances d'été se rapproche. Une saison qui s'annonce précoce et concentrée cette année. Le Ramadhan devant coïncider, cette année, avec le mois d'août, la majorité des vacanciers devront se rabattre sur les deux mois de juin et juillet. Sur le tronçon de «l'hyper centre-ville» - c'est ainsi qu'on désigne le tronçon qui s'étend de la Place d'Armes à la rue Mohamed Boudiaf (ex rue Mostaganem), en passant par le boulevard Emir Abdelkader- la fluidité du trafic commence déjà à peser sur les automobilistes. Ce qui est inquiétant au niveau de ce tronçon (rue Mostaganem), c'est que les travaux proprement dit du tramway, n'ont pas encore été entamés. Pour l'heure, on en est qu'à la phase «balisage», selon Tramnour. Une phase qui précède celle relative à la déviation des réseaux, non lancée à ce jour.

 Une fois cette dernière phase lancée, les choses devront se compliquer davantage et devront nécessiter la fermeture pure et simple de l'artère en question. Pourquoi alors toute cette lenteur, alors qu'une dynamisation des chantiers est la seule option à même de limiter les désagréments aux automobilistes et aux riverains ? Pourquoi l'option du recours au système 3x8, proposée en présence du ministre des Transports lui-même est restée, à ce jour, lettre morte ? Pour des sources proches du dossier, c'est le problème relatif au financement -problème soulevé lors de la dernière visite de M. Amar Tou, à Oran, qui continue à empêcher la bonne marche du projet-. En effet, le groupement espagnol, Tramnour, chargé de réaliser les travaux à des créances détenues auprès de l'Entreprise du Métro d'Alger (EMA), maître de l'ouvrage, qui s'élèveraient à plus de 40 millions d'euros. Des créances qui représentent, selon les explications fournies au ministre, l'estimation des travaux dits supplémentaires, c'est-à-dire des travaux non prévus dans le contrat initial, signé avec le groupement espagnol. Selon les mêmes sources, Tramnour n'a toujours pas perçu ces créances, même si l'on admet que la procédure administrative a déjà été lancée.




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