Travaux du gaz à Aïn El Hammam

Les travaux de raccordement du gaz de ville ne vont pas dans le sens souhaité par la population. En sus de la lenteur constatée dans le creusement des tranchées, les citoyens se plaignent des nombreux dommages collatéraux.Ainsi, les riverains situés sur le tracé de la conduite de gaz menant vers Ath Amer Oussaïd, un ensemble de villages, à quatre kilomètres de An El Hammam, regrettent que l'entreprise chargée du projet ne donne pas l'impression de se hâter de le mener à terme comme en témoigne l'arrêt des travaux depuis plus de dix jours. Si par endroits les tranchées ne sont pas rebouchées, en d'autres elles ne le sont que sommairement, risquant de s'affaisser à la moindre pluie.Par ailleurs, les engins de creusement ne cessent de causer des dégâts qui tardent à être réparés, conformément au cahier des charges. Les riverains de la RN71, entre l'hôpital et Djeddi Menguellet, subissent tant de tracas. Des citoyens dont la conduite d'eau potable a été sectionnée ont dû attendre plusieurs jours pour voir son rétablissement. Un autre habitant nous confie que ses robinets sont demeurés à sec durant 40 jours. Un autre dont le réseau d'égout a été endommagé attend toujours que l'entreprise daigne faire un effort pour sa remise en état.Les mauvaises odeurs, les moustiques et les risques de maladies en cette période sont le lot quotidien des habitants qui, après avoir attendu que le gaz de ville arrive à leurs demeures ne voient que ses désagréments. Après avoir rétréci les routes avec des amas de gravats retirés des tranchées et des tas de tuf déposés à des endroits dangereux pour la circulation, l'entreprise innove en déversant carrément les déblais dans les champs privés sans aucun respect de l'environnement et des propriétaires de terrains. Un rappel à l'ordre par les autorités s'impose avant que l'irréparable ne se produise.