Travaux de réhabilitation non lancés

Des murs lézardés, des balcons fragilisés, divers matériaux surplombant le sol à une dizaine de mètres, sont autant de dangers qui menacent de s'abattre sur la rue du centre ville de Ain El Hammam, à la moindre secousse.
Les ruines, laissées par la tempête de neige du mois de février dernier, demeurent toujours en l'état, après bientôt six mois. Si certains citoyens ont pris l'initiative de débarrasser les gravats jonchant leurs locaux et d'entamer les travaux de réhabilitation, d'autres, en revanche, ne semblent pas préoccupés, outre mesure, par l'Etat de leur propriété qui tombe en ruine.
Il est vrai que pour bénéficier d'une aide publique, les victimes des intempéries doivent attendre le passage de la commission ad hoc qui doit dresser un procès verbal devant estimer l'étendue des dégâts.
Hormis l'aspect hideux qu'ils confèrent à la ville, ces décombres représentent un danger qui menace les piétons et les automobilistes. Par prudence, les passants qui empruntent la grande rue changent de trottoirs à plusieurs reprises pour éviter le danger.
La sécurisation de la rue, à défaut de la remise en état des bâtiments effondrés, est plus que nécessaire si on veut éviter d'éventuels accidents.