Photo : Fouad S. Le Conseil national du syndicat national du secteur du commerce (CNSC), vient de décider d'observer une grève cyclique de deux jours par semaine (lundi et mardi), à compter des 30 et 31 du mois en cours. Il prévoit également pour dimanche prochain, un arrêt de travail d'une heure pendant laquelle, les travailleurs se rassemblent devant les directions des wilayas de 09h à 10 h00 du matin. Selon M. Keddad, SG du CNSC, ce mouvement de protestation a été décidé juste après que le ministère de la tutelle eut envoyé aux travailleurs le mémorandum n° 07 du 08 mai 2011 dans lequel il s'excuse de ne pas pouvoir appliquer l'amendement du statut particulier au motif que cela dépasse ses prérogatives car la question concerne plutôt, de hautes institutions administratives et politiques. «Tout ce qu'a été décidé et convenu lors des réunions consacrées à l'élaboration du statut particulier et le régime indemnitaire n'a pas été respecté par le ministère. Comment peut-on accepter qu'un contrôleur soit classé à l'échelle 06 et un inspecteur a l'échelle 09», explique le syndicaliste qui s'interroge pourquoi l'accord signé entre le ministère et le syndicat national, dans lequel il a été convenu que le taux unifié à hauteur de 85% soit appliqué pour le régime indemnitaire, n'a pas été respecté. M. Keddad, explique, aussi, que même les augmentations sur les indemnités ne sont pas les mêmes comme cela a été porté sur le mémorandum, soit 65% pour la catégorie 12 et plus et 35% pour les catégories 10 et moins de 10. «En réalité, l'augmentation est de 30% pour les catégories 12 et plus et 10% pour les catégories 10 et mois de 10. A noter que l'actuelle indemnité acquise est de l'ordre de 35 % en ce qui concerne la catégorie 12 et plus et 45% pour la catégorie 10 et moins», tient à préciser le syndicaliste pour qui cette façon de faire est «une manière de créer une division entre les travailleurs», car «on ne peut concevoir que la prime de contrôle accordée aux contrôleurs soit attribuée différemment et selon la catégorie à laquelle appartient le contrôleur. «C'est insensé. Deux contrôleurs qui sortent ensemble et qui font le même travail perçoivent différemment la prime», fait remarquer M. Keddad. «Nous ne demandons pas la charité, c'est notre droit le plus absolu. C'est un droit acquis dans un cadre légal et juridique», estime le premier responsable du CNSC, qui affiche son mécontentement sur ce que vient de proposer le ministère comme solution, après deux années de négociations et concertations.
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Posté Le : 17/05/2011
Posté par : sofiane
Ecrit par : Mokhtar Kedada.
Source : www.horizons.com