« Depuis le 1er octobre dernier, 650 ouvriers manutentionnaires du port d'Alger, qui ont des contrats à durée déterminée de 3 mois à une année, ont été mis au chômage technique. Et les 170 chariots élévateurs de petit tonnage sont également à l'arrêt car ils n'ont pas la capacité de manier les containers », indique ledit communiqué. Ce dernier renvoi l'origine de cette situation à « l'interdiction de débarquer les marchandises non conteneurisées au port d'Alger et leur transfert vers d'autres ports, en l'occurrence Jijel, Mostaganem et Ghazaouet ». Ne s'exprimant pas au nom du syndicat, ces travailleurs estiment que cette décision a eu des conséquences « dramatiques sur des centaines de travailleurs et leurs familles ». Ils estiment que « d'autres solutions existent et auraient pu éviter de priver des centaines de travailleurs journaliers de salaires. Certains produits comme le rond à béton ou le ciment ne provoquent pas d'encombrement. Ils peuvent tout à fait continuer à être déchargés au port d'Alger. Les ouvriers peuvent aussi être orientés vers d'autres structures », indique le communiqué des travailleurs. Ces derniers demandent à l'union de wilaya d'Alger de l'UGTA le renouvellement du conseil syndical et plaident pour des négociations sur la convention de branches.
Posté Le : 18/10/2009
Posté par : sofiane
Ecrit par : R. N.
Source : www.elwatan.com