Algérie

Travailleurs des corps communs de santé



Travailleurs des corps communs de santé
Finalement le sit-in des travailleurs des corps communs de la santé a été annulé après que la tutelle a accepté de rouvrir les canaux du dialogue et écouter leurs doléances et préoccupations. C'est ce qu'a annoncé, hier, le coordinateur national des corps communs, Bitraoui Mounir, rencontré dans l'enceinte de l'hôpital Mustapha-Pacha. Selon lui, la cause du report du sit-in a été décidée après que le ministre de la Santé Abdelmalak Boudiaf a accepté de le recevoir (la veille) pour écouter ses préoccupations et ses demandes. Lors de cette rencontre, deux points essentiels ont été débattus selon le coordinateur national. Le premier concerne la généralisation de la prime de la contagion. Tandis que le deuxième porte sur la prime des contractuels de 24 800 travailleurs des corps communs. D'autres points ont été également abordés à cette occasion à titre d'exemple le cas des travailleurs rémunérés à 9 000 DA alors que, parmi eux, nombreux sont ceux qui ont plus de 20 ans de travail. Dans un autre contexte, le coordinateur national a annoncé qu'une demande d'audience a été adressée au Premier ministre pour traiter le dossier du statut de la profession qui touche les 130 000 travailleurs des corps communs de la santé et 7 900 de la Fonction publique. A ce propos, l'intervenant a affirmé qu'il y avait dix secteurs de la Fonction publique qui entrent dans le cadre des corps communs. En outre l'intervenant a levé l'amalgame qui entoure le cas de certains travailleurs rémunérés à 9 000 DA et que la Fonction publique ne reconnaît pas. «Nous défendons seulement la cause de ceux dont le statut est reconnu par la Fonction publique», a-t-il précisé. Mais il a affirmé qu'il a eu des garanties de la part du ministre pour que le salaire des travailleurs des corps communs de santé soit porté à16 000 DA, à condition que le volume de travail soit de huit heures au lieu de cinq. Par ailleurs, le coordinateur a averti la tutelle de renoncer ou de faire marche arrière quant aux promesses faites aux travailleurs. Sur un autre registre, l'intervenant s'interroge sur l'attitude de certains responsables du secteur, selon lui, illogique. «Ils exigent, s'est-il étonné, des réceptionnistes, des ambulanciers et certains agents pour l'accueil et un sourire aux malades, alors qu' eux-mêmes sont déjà malades à cause de leur salaire minable et la cherté de la vie».




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