Algérie - Revue de Presse

Travail au noir : 140 employeurs estés en justice


Dans une première au niveau de la wilaya de Constantine, et dans le cadre de l'entraide entre les services, la lutte contre le travail informel a été menée pour ce 1er semestre 2008 par des sorties sur le terrain de brigades de contrôle mixtes élargies à la CNAS, la direction des impôts, à celle du commerce encadrées par des éléments de l'inspection du travail.

C'est ce qu'a déclaré le 1er responsable de la wilaya de l'inspection du travail, A.Lemloum, qui ajoute «que ces équipes pluridisciplinaires ont exécuté un programme tracé touchant les trois zones industrielles (Constantine, Didouche Mourad et El-Haria), avec en plus les zones d'activité (ZAC) de Békira et Khroub. Le choix de ces endroits, dit-il, s'explique par la concentration de l'activité industrielle à leur niveau et a trait à essentiellement deux volets: démontrer la présence de l'Etat, d'une part, et combattre le phénomène du travail au noir pour l'éradiquer, d'autre part.

Les infractions relevées concernent la non déclaration des employés à la sécurité sociale, la sous-déclaration et le défaut de registre de commerce. L'opération de contrôle a touché plus de 1.600 entreprises privées, qui totalisent un effectif dépassant les 7.000 salariés. Sur ce total, pas moins de 140 employeurs ont recours à des travailleurs au noir, dont le nombre s'élève à plus de 330. «Ces employeurs ont été estés en justice», déclare notre interlocuteur. D'autres mesures coercitives ont été également prises à l'encontre des non titulaires de registre de commerce, ainsi que pour les sous-déclarations, dont les chiffres en cours d'élaboration ne sont pas encore disponibles, cependant les cas sont avérés, précise-t-on. Les 140 employeurs estés devant les tribunaux sont pour la grande majorité ceux activant dans les services, alors qu'en 2ème position viennent les industriels et à la 3ème place suivent les entrepreneurs du bâtiment.


Votre commentaire s'affichera sur cette page après validation par l'administrateur.
Ceci n'est en aucun cas un formulaire à l'adresse du sujet évoqué,
mais juste un espace d'opinion et d'échange d'idées dans le respect.
Nom & prénom
email : *
Ville *
Pays : *
Profession :
Message : *
(Les champs * sont obligatores)