Algérie

Transsaharien Gaz Pipeline



Du gaz nigérian pour l’Europe via l’Algérie Il est l’un des grands projets gaziers africains qui relie trois pays, le Nigeria, le Niger et l’Algérie, sur une longueur de 4.128 kilomètres... C’est le transsaharien Gaz Pipeline, destiné à transporter le gaz du Nigeria vers l’Europe. Le coût global de sa réalisation dépasserait les 10 milliards de dollars, selon une étude de faisabilité réalisée par le bureau d’études Penspen/IPA pour le compte des trois pays. Les grands axes de ce projet ont été présentés hier par les ministres de l’Energie algérien Chakib Khelil, du Niger Mohamed Abdoulahi et du Nigeria Edmund Meziane également président de l’OPEP. «Le projet doit passer par ces trois pays, et ses retombées socio-économiques sont importantes sur les populations se trouvant sur le tracé», a expliqué le ministre algérien.L’on s’attend également à des retombées écologiques puisqu’il permettra de réduire la consommation de bois et, partant, la déforestation. Et d’ajouter qu’avant le lancement du projet prévu en 2015, des études d’accompagnement sont à faire, notamment pour les impacts, mais aussi pour rechercher les financements nécessaires par une campagne médiatique mondiale. «Nous ne savons pas comment cela va se faire, mais il s’agira certainement d’un consortium et les entreprises qui souhaitent y participer vont devoir répondre à un cahier des charges», a déclaré le ministre du Niger, un pays qui n’est pas encore un producteur de gaz. Pour lui, «la participation de son pays sera conséquente, d’autant plus que dans l’avenir, l’on s’attend à des découvertes de gaz dans certaines régions de ce pays. «Le projet n’est pas la première initiative interafricaine mais c’est l’une des plus importantes pour l’intégration des économies de la région dans le marché mondial», a-t-il fait savoir. Pour les initiateurs, le projet est fiable, d’autant plus qu’il existe un marché potentiel pour la consommation du gaz. L’Europe sera donc approvisionnée d’une quantité importante pouvant atteindre les 30 milliards de m3 par an. De son côté, le ministre nigérian a insisté sur les retombées bénéfiques du projet sur des populations entières en soulignant qu’il sera même un élément de stabilité pour elles.   Tahar A.O.


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