Algérie

Transports et travaux publics : Après les réalisations, la maintenance est d'importance



C'est bien beau de réaliser des infrastructures et de grands ouvrages d'arts, mais encore faut-il en assurer le suivi et surtout la maintenance pour ne pas tomber dans la " déperdition " et donc la complexité de développement de ce secteur névralgique pour l'économie nationale.L'Etat est bien conscient de la situation et la preuve est venue du premier responsable du secteur, à savoir le ministre des Travaux publics et des Transports, Abdelghani Zaâlane.
Lors de la plénière du Conseil de la nation, présidée par Abdelkader Bensalah, président du Conseil, M. Zaâlane a fait savoir que l'Etat accordait un intérêt particulier à la préservation des infrastructures de base du pays notamment les routes et leurs annexes d'exploitation, en consacrant 25 milliards DA aux travaux de maintenance du réseau routier et de ses annexes d'exploitation, soit +10 milliards DA par rapport au budget de 2018.
Il est très important de signaler que l'Algérie recèle un réseau routier qui s'étend sur 129.000 km dont 30.000 km de routes nationales. Et dont le ministre a bien précisé que son secteur veille à assurer la maintenance de 10% des routes par an, en vue de préserver les infrastructures et réduire les difficultés financières. Mieux encore, si d'une part, l'Etat avait alloué, dans le cadre de la Loi des finances 2019 (LF 2019), une enveloppe financière de 25 milliards DA à la maintenance des routes et de leurs annexes d'exploitation.
D'autre part, le secteur a préconisé, lors des travaux d'arbitrage tenus ces derniers mois, au niveau du ministère des Finances, la consécration d'une enveloppe financière aux travaux de maintenance des infrastructures routières, a affirmé le ministre.
Le ministre a donc bien raison de préciser que "Le secteur a atteint un point culminant dans la réalisation des routes, d'où la nécessité d'inscrire la maintenance en tant que culture pour préserver ces réalisations de toute altération ou dégradation, dues aux facteurs de la nature ou d'usure".
Par ailleurs, le ministre des Travaux Publics et des Transports, a tenu à affirmer au début du mois en cours la nécessité "d'assurer des voies de communication que sont les routes et ouvrages d'art pour favoriser l'essor de l'économie".
Le ministre a ainsi inspecté le projet à 40 % achevés d'un ouvrage d'art mobilisant 320 millions DA devant relier les deux localités El Meita et Siar dans la commune de Chechar destiné, a-t-il souligné, à "faciliter les déplacements des citoyens, agriculteurs et petits investisseurs et soutenir, par voie de conséquence, l'économie locale".
Il faut achever l'exécution du programme de routes et ouvrages d'art retenu pour la wilaya", a relevé le ministre en signalant que 70 ouvrages d'art ont été réalisés à Khenchela depuis 1999.
"Les perspectives de raccordement de Khenchela à la route des Hauts-Plateaux et à l'autoroute Est-Ouest laissent entrevoir une grande dynamique pour cette wilaya susceptible de devenir un pôle important", a ajouté M. Zaâlane considérant que d'ici-là, il faut renforcer le réseau routier desservant l'intérieur de la wilaya et la raccordant aux wilayas voisines.
Et ce ne sont que les derniers exemples de suivi de ce secteur d'importance capitale pour le développement de l'économie nationale qui s'oriente bien vers la diversification.
En parallèle, l'Etat poursuit toujours l'application du schéma directeur des autoroutes 2030, issu du Plan national d'aménagement du territoire. Ce plan prévoit la réalisation de 24 pénétrantes reliant les grandes villes à l'autoroute Est-Ouest et l'autoroute des Hauts-Plateaux, en vue de fluidifier la circulation des personnes et des marchandises, notamment dans le cadre de l'orientation du gouvernement vers l'encouragement des exportations hors hydrocarbures.
13 pénétrantes sur les 24 routes programmées sont en cours de réalisation, tandis que 11 routes restantes sont en phase d'étude.
Et dans ce même ordre d'idées, il y a lieu de rappeler que le secteur de M. Zaâlane a procédé au classement et au reclassement durant cette année 2018, de 27 routes de wilaya et nationales. Et c'est au cours de cette grande opération que des routes de wilayas ont été érigées en routes nationales et d'autres routes nationales ont été reclassées en routes de wilayas, à la faveur d'un décret exécutif promulgué en octobre 2018.
L'opération de classement et de reclassement a concerné 14 wilayas, à savoir: Adrar, El-Bayadh, Naâma, Oran, Sidi Bel Abbès, Tlemcen, Tissemssilt, Djelfa, Tiaret, Ain Témouchent, El-Oued, Souk Ahras, Mascara et Biskra, a bien fait savoir le ministre des Travaux publics et des Transports, Abdelghani Zaâlane.


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