Algérie

Transport urbain à Mila : Le calvaire des usagers au quotidien



A Mila, comme à Chelghoum Laïd, Ferdjioua, Grarem et Téleghma, les utilisateurs du transport urbain sont astreints quotidiennement à un véritable parcours du combattant. La prestation de services est déplorable à tous les niveaux et le parc roulant, pour n'évoquer que cet aspect du problème, ne s'en porte pas mieux étant constitué d'une flotte vieillissante loin de répondre aux normes. Et pour cause, les J9 et les J5 en activité ne sont, dans la plupart des cas, que des tacots qu'on croirait appartenir à l'antiquité, car n'offrant ni un minimum de commodité et encore moins un quelconque respect et considération de la part des conducteurs et des receveurs à l'endroit des usagers.Ces derniers sont, à la limite, traités comme du bétail dès lors que le chauffeur de l'engin ne daigne mettre fin au supplice des prestataires que lorsque le véhicule est plein à craquer et les usagers sommés d'occuper les moindres espaces. Le calvaire, exacerbé par des moyens de locomotion lamentables juste bons pour la réforme : sièges déglingués, saleté, poussière, vitres coincées et manque d'aération, peut durer plusieurs minutes interminables. La souffrance des usagers (surtout concernant les personnes âgées et les enfants en bas âge) est quasi intenable, mais le premier qui s'en plaint se verra parfois essuyer des remarques bien désobligeantes, sinon prier de f' le camp. Au chapitre de la tarification, l'anarchie est à son paroxysme.Nous avons, en effet, constaté et re-constaté de visu que les préposés au transport urbain se gardent bien de délivrer les tickets à la clientèle qui, de son côté, ne s'en offusque nullement. A ce titre précis, les « indélicatesses »foisonnent et sont commises au vu et au su de tous, car les rotations, taxées à 7 et 8 DA, sont au fait comptabilisées à 10 DA et le jeune convoyeur ne se donnera, qu'en de très rares cas, la peine de vous restituer les deux ou trois piécettes dues au sempiternel motif de rareté de la petite monnaie. Sous d'autre cieux, cela s'apparente à de la rapine. La pratique est quasi courante et se généralise interpellant implicitement les responsables de ce secteur à donner un coup de pied dans la fourmilière.


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