Transport en commun: Un «cauchemar» pour les usagers

Un calvaire vécu quotidiennement par des centaines de citoyens qui se trouvent obligés de se rendre régulièrement à la station Khémisti, dans laquelle se trouvent plus d'une cinquantaine de bus desservant plusieurs directions : Sidi Mabrouk, Djebel El Ouach, Boussouf, Daksi, ainsi que ceux de la nouvelle ville Ali Mendjeli, récemment transférée vers cette station à cause de la fermeture du pont de Sidi Rached ainsi que ceux de la rue Rahmani Achour.

Dans cette station initialement conçue pour une vingtaine de bus, règne un grand désordre provoqué par cette multitude de véhicules et d'usagers. Les bus y sont garés n'importe comment presque dans chaque coin disponible, et les citoyens ne savent plus où trouver leurs bus, garés pèle mêle. Souvent des disputes éclatent entre les conducteurs de bus et parfois même entre les usagers. Il faut ajouter à cela les changements imprévus de l'itinéraire du bus, décidé à la dernière minute selon l'humeur des conducteurs, ce qui oblige à chaque fois l'évacuation du véhicule sans aucune considération pour l'usager épuisé après une longue journée de travail. Selon des usagers rencontrés hier matin à la station en question, «la situation est devenue vraiment insupportable. On ne sait plus où donner de la tête. Après le long trajet qu'on a fait depuis la ville pour nous rendre à la station, on se retrouve tout de suite dans un vrai cauchemar». Une femme nous affirme que le manque des taxis qui fuient l'endroit à cause des embouteillages à travers la ville, l'oblige à prendre le bus, précisant que «ce désordre est dû principalement à l'absence de contrôle. »