Algérie

Transport aérien



Transport aérien
Outre l'extension des dessertes d'Air Algérie vers le continent africain, l'Algérie mise sur le développement local de hubs ou plateformes de transit aérien entre l'Afrique et le reste du monde.Chérif Bennaceur - Alger (Le Soir)C'est ce que le ministre des Transports, Amar Ghoul, qui a ouvert hier à l'hètel Hilton les travaux de la 46e assemblée générale annuelle de l'Association des compagnies aériennes africaines (AFRAA), évoquera.Ainsi, le développement d'un hub de transit à vocation interrégionale est impulsé au niveau de la capitale, les travaux de réalisation d'un second terminal international d'une capacité de 10 millions de passagers étant engagés, avec la finalité selon Amar Ghoul de porter la capacité totale de l'aéroport d'Alger à 16 millions de passagers, voire 20 millions de passagers à moyen terme. Et cela dans le cadre d'une complémentarité accrue entre la compagnie Air Algérie et Tassili Airlines dont l'engagement à l'international vient d'être impulsé. D'autres hubs sont projetés, indique le ministre des Transports, notamment au niveau des aéroports d'Adrar, Illizi et Tamanrasset où la réalisation de nouvelles insfrastructures de contrèle et de navigation aérienne, modernes et confortées en termes de sécurité et sûreté, est également lancée. Des plateformes visant en fait à renforcer la couverture aérienne entre l'Afrique et l'Algérie d'une part et entre l'Algérie et le reste du monde d'autre part. Et ce dans le contexte où, comme l'indiquera par ailleurs son premier responsable Mohamed Salah Boultif, la compagnie Air Algérie est appelée à augmenter son offre sur le réseau Afrique mais aussi à l'étendre sur d'autres destinations telles que l'Afrique du Sud, l'Angola, l'Ethiopie, Djibouti... Ce qui s'inscrit dans la dynamique de développement d'une aviation africaine mieux intégrée dans l'économie mondiale, davantage compétitive et libéralisée.Or, la libéralisation du transport aérien africain, prènée depuis une quinzaine d'années, pâtit encore de retards et de multiples contraintes. Ce qui n'a pu permettre à ce transport de se développer efficacement, dans la mesure où sa croissance est certes notable mais ne représente qu'environ 3% de parts de marché mondial, avec une faible connectivité, et de pouvoir contrecarrer la mainmise des compagnies non-africaines. D'où l'opportunité d'accélérer la cadence de libéralisation, de développement d'un marché africain intégré et dense et de résorption des coûts et contraintes endogènes et exogènes, inviteront tant le P-dg d'Air Algérie, président de l'AFRAA, que les représentants de l'Organisation internationale de l'aviation civile (IATA) et de l'Union africaine notamment.




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