Avec le transportpublic, les habitants de Haï Nedjma (ex-Chteïbo) vivent le plus grand descalvaires rendu encore plus inextricable à cause des dernières averses. Les busde transport public ne desservent plus la ligne, du moins ils ne vont plus aubout de leur trajet, laissant sur le carreau des milliers d'usagers ne sachantquoi faire pour regagner sans retard leur lieu de travail ou d'études. A voirdans la matinée comment les habitants de Haï Nedjma, leplus souvent faisant les 3 kilomètres à pied dans la gadoue, viennent se massertout au long de la RN4 espérant s'accrocher à l'hypothétique transporteur qui, venant de Oued Tlélat, Sidi Bel-Abbès ou Sig, daigne bien les embarquer pour Oran. Et au retour, toutprès de l'arrêt principal d'El-Barki, l'on redécouvrela même masse hagarde et parfois résignée face à une situation qu'ils n'ont paschoisie. Les «tâteurs» pour la petite place exigent 50 dinars au lieu des 20dinars et la nuit le prix est pratiquement multiplié par trois. Chteïbo compte quelque 100.000 habitants, les problèmes àla même dimension, de cette tentaculaire bourgade, sont multiples et fortnombreux à commencer par le transport qu'il faudrait coûte que coûte revoir. Unhabitant dépité nous dira : «Oran, ce n'est pas seulement l'intras-murosmais bien plus». Aux nouveaux élus de faire preuve d'efficacité pour régler auplus vite ce genre de problèmes qui commencent à empoisonner la vie de cescitoyens.
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Posté Le : 05/12/2007
Posté par : sofiane
Ecrit par : T Lakhal
Source : www.lequotidien-oran.com