Transport

Les conducteurs des bus assurant la ligne 37, reliant la place Bendaoud (ex- Valero) au quartier dit Le Rocher, et ceux de la ligne 17, reliant «Coca» à la même place, sont montés au créneau pour dénoncer le diktat imposé par les «faux-chefs» de quai et également le manque de points de stationnement.Dimanche, ils ont observé un arrêt d'une heure pour exprimer leur mécontentement face à la détérioration de leurs conditions professionnelles. Ces «chefs de quai» se retrouvent chaque jour avec 1600 DA en poche, une somme que les receveurs sont contraints de verser, faute de quoi, ils seront agressés ou leur bus carrément saccagés. Ce climat de terreur a été, en effet, la goutte qui a fait déborder le vase chez les exploitants de ces lignes.La corporation a dénoncé le manque de points de stationnement, ce qui a favorisé, selon eux, l'anarchie et surtout le racket. Cette pratique frauduleuse a été déjà dénoncée par les syndicats des transporteurs. Hier, une séance de travail a été tenue au siège de l'union nationale des transporteurs algériens (UNAT) d'Oran, en présence des exploitants de ces lignes. La situation est devenue, quasiment difficile, voire pénalisante, selon le porte parole de l'UNAT.Celui-ci a précisé que les directives données, à la suite des sorties sur le terrain effectuées par la commission de wilaya pour matérialiser ces arrêts, n'ont pas été respectées par l'APC d'Oran. «Les services de la commune devaient, selon notre interlocuteur, installer des plaques mentionnant ces arrêts mais en vain».Les transporteurs des bus 37 et 17 ont décidé d'agir et d'aller vers la grève, dans le cas où aucune solution concrète n'est prise pour remédier au problème «Les tronçons desservis par ces bus sont presque oubliés par les responsables locaux, ce qui justifie cette anarchie et ce laisser-aller», ont-ils souligné.