Algérie

Transport



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Si ça continue ainsi, beaucoup de gens de notre corporation vont changer de travail, vu la pression exercée sur nous par les clandestins», a déclaré Rafik Djillali, président du syndicat des taxieurs affilié à l'UGCAA (Union générale des commerçants et artisans algériens).Notre interlocuteur, qui «reconnaît les efforts fournis par les policiers pour juguler le phénomène en s'efforçant à mettre en fourrière plusieurs véhicules», ajoute que «le créneau transport est très saturé dans la ville de Tiaret et on ne comprend pas pourquoi les responsables de l'ANSEJ, CNAC ou ANGEM continuent de financer des projets de transport, sachant que trop souvent nous sommes amenés à attendre dans les gares dans d'interminables queues avant d'embarquer un client».La ville de Tiaret, qui compte à l'heure actuelle quelque 1 800 taxis, ne pourra désormais recéler d'autres sociétés de taxis après la dizaine actuellement venues s'ajouter au nombre de taxis existants. Monsieur Rafik Djillali, qui s'est beaucoup dépensé pour «éviter une grève qui pointait à l'horizon», fait savoir que «ces clandestins nous viennent même de wilayas voisines».Si ce n'est l'apport des policiers, indique-t-il, la situation aurait dérapé depuis que ces intrus ont pris l'habitude de venir tôt le matin récupérer de potentiels clients avant l'arrivée des policiers.L'astuce consiste à encaisser seulement 50 dinars la course au lieu des 80 dinars actuellement en cours. A propos justement de cette flambée du prix de la course, notre interlocuteur n'a pu nous expliquer pourquoi ces mêmes taxieurs n'avaient pas appliqué la décision que eux-mêmes ont décrétée, à savoir prendre quatre places à 20 dinars le client. A ce propos, monsieur Rafik dira qu'«avec le temps, les taxieurs seront dans l'obligation de pratiquer ce genre de tarification s'ils veulent gagner leur journée».




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