Algérie

Transparence, doute et réalité



Transparence, doute et réalité
La transparence dans la communication institutionnelle ne semble pas être admise et comprise par certains. Les communiqués de la présidence de la République et les discours du Premier ministre sont, automatiquement et fatalement, remis en cause par ceux qui ne croient que ce qu'ils voient. L'image prend de plus en plus d'importance face aux rumeurs des uns et aux inquiétudes des autres. S'il ne s'agissait pas de la période pré-électorale, tout cela prêterait à sourire. Mais une élection présidentielle est toujours importante car de son issue dépendra l'avenir immédiat de la Nation.Le président Bouteflika et son équipe n'ont pas été pris en manque de communication. Tout a été dit même si beaucoup continuent à jeter le doute sur l'état de santé réel du potentiel candidat à sa réélection. Les images, parfois calamiteuses, de l'Entv n'ont pas aidé. Elles ont parfois conforté ceux qui n'aspirent qu'à remettre en cause la véracité de la communication présidentielle ou gouvernementale. Le 21e siècle est celui de l'image et seules de nouvelles images pourront démentir les précédentes.Ces doutes sur l'état de santé d'un concurrent potentiel ne s'expliquent que par la faiblesse des arguments des adversaires. Le seul moyen pour eux d'avoir une chance à la prochaine élection serait que l'actuel locataire d'El Mouradia déclare forfait. Ils ne sont pas à la recherche du soutien des électeurs. Ils espèrent un abandon pour cause de maladie. Drôle de conception de la démocratie ou simple aveu de la suprématie de l'adversaire ' Chacun peut apporter sa réponse à la question.L'Etat n'a pas connu de vacance de pouvoir. Les échéances constitutionnelles et légales ont toutes été respectées. Qu'il s'agisse de la loi de Finances ou de la convocation du corps électoral, la présidence a fait son travail. Bien ou mal, les uns et les autres peuvent y apporter arguments et avis. La vie politique, du moins du côté de l'exécutif, ne s'est pas arrêtée. Les Conseils du gouvernement s'enchaînent. Le Premier ministre continue son petit bonhomme de chemin et chamboule son programme lorsque la situation l'impose comme à Ghardaïa.La réalité est là. La bataille du 17 avril 2014 peut être celle du bilan et des perspectives contre un nouveau programme. Elle peut être, aussi, celle du changement dans la continuité contre de nouvelles perspectives. Rien n'est fait et rien n'est jamais joué d'avance. La place de la rumeur est vide. Le temps des programmes et des Hommes voulant mener le pays à bon port est maintenant enclenché. Le temps de la rumeur est donc passé. Le temps des doutes également. La place est maintenant libre pour la confrontation des programmes et la consolidation de la démocratie en Algérie. Personne ne pourra changer le peuple ! Mais nous pouvons tous faire en sorte que les mentalités évoluent vers plus de sérénité.A. E.




Votre commentaire s'affichera sur cette page après validation par l'administrateur.
Ceci n'est en aucun cas un formulaire à l'adresse du sujet évoqué,
mais juste un espace d'opinion et d'échange d'idées dans le respect.
Nom & prénom
email : *
Ville *
Pays : *
Profession :
Message : *
(Les champs * sont obligatores)