«La politique énergétique de l'Algérie vise à avancer résolument vers la réalisation d'une transition énergétique progressive et responsable, en adoptant un mix énergétique plus diversifié qui prend en compte toutes les énergies disponibles, moins chères et plus propres», a indiqué, hier, le ministre de l'Energie et des Mines, Mohamed Arkab. En marge de la 27e édition de la Journée de l'énergie organisée par l'Ecole polytechnique du département de génie chimique, qui s'est déroulée cette année sous le slogan « Priorité climatique, efficacité énergétique et hydrogène vert », Med Arkab a expliqué que la nouvelle politique énergétique prônée par l'Algérie vise «à bénéficier des gains résultant de l'amélioration de l'efficacité énergétique, tout en ?uvrant à maîtriser sa consommation afin de préserver les ressources naturelles pour les générations futures». «Aujourd'hui, l'Algérie cherche à s'adapter dans un contexte international nouveau, où de grands efforts sont déployés pour réduire les émissions de gaz et en même temps répondre à la demande nationale croissante en énergie nécessaire au développement social et économique du pays», a-t-il souligné.Arkab a également souligné que le marché de l'énergie est devenu aujourd'hui «plus mondialisé, interconnecté et difficile en termes de contrôle de ses composantes, car la demande croissante d'énergie et la nécessité de répondre à cette demande de manière durable, économique et sûre tout en réduisant son impact sur les écosystèmes représentent les défis les plus importants auxquels nous sommes confrontés», ajoutant que cela oblige «tous les acteurs du domaine de l'énergie à la concertation, à la discussion et à la compréhension et à développer des mécanismes de coopération et de consultation pour proposer des solutions durables et satisfaisantes pour toutes les parties». «L'Algérie fait de grands efforts pour réduire différents types d'émissions, dans le domaine du torchage du gaz, puisque Sonatrach a rejoint l'initiative mondiale, zéro émission d'ici 2030, et travaille en collaboration avec l'Agence spatiale nationale algérienne et la Banque mondiale dans la recherche scientifique et technologique afin de mesurer et de surveiller les émissions de méthane», a-t-il indiqué. Le ministre a également souligné que depuis les années quatre-vingt, «l'Algérie a ?uvré à travers Sonelgaz pour introduire les énergies renouvelables en alimentant une vingtaine de villages en énergie solaire dans le Grand Sud», ajoutant que dans le cadre du Programme national des énergies renouvelables, 22 centrales photovoltaïques ont été mises en place par Sonelgaz d'une capacité totale de 344 mégawatts, en plus de lancer des projets liés à la réalisation de stations solaires photovoltaïques dont certaines sont entrées en service en 2021 et 2022». Dans le cadre des projets du gouvernement visant à encourager l'utilisation des véhicules électriques, Sonelgaz mènera également des projets pilotes visant à installer 1.000 bornes de recharge électriques. Par ailleurs, le développement de la filière hydrogène figure également parmi les objectifs prioritaires du gouvernement. «Il existe une feuille de route pour le développement de cette nouvelle filière énergétique en adéquation avec les capacités et le potentiel du pays, ce qui permettra à l'Algérie d'être un acteur régional majeur dans ce domaine et de faire de l'hydrogène un vecteur stratégique qui permet à l'Algérie de respecter ses engagements climatiques et son programme de transition énergétique», a encore expliqué le ministre.
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Posté Le : 05/03/2023
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : El Houari Dilmi
Source : www.lequotidien-oran.com