Algérie

TRANSGRESSIONS DU CODE DES MARCHÉS PUBLICS



En nahda dénonce la connivence de certains ministères
Le groupe parlementaire d’En Nahda se dit scandalisé par la transgression manifeste du Code des marchés publics. En effet, dans un écrit parvenu à notre rédaction, ce groupe porte un doigt accusateur sur des sociétés nationale auxquelles les députés de En Nahda ont reproché les manquements graves.Selon ce groupe parlementaire, il s’agit d’un manquement au décret présidentiel régissant la passation des marchés publics. Soit le texte portant numéro 250/02, promulgué le 24 juillet 2002. C’est-à-dire la référence en vigueur en Algérie en matière de Code des marchés, puisqu’il régit les marchés publics et définit la nature des parties légalement aptes à jouir du patrimoine offert par ces derniers. Ainsi et à ce propos particulièrement, les parlementaires d’En Nahda se disent surpris par la décision de ces entreprises de ne plus obéir aux lois de la République.Ces derniers enfoncent davantage le clou en dénonçant le blanc-seing accordé par le ministère des Finances à ces entreprises.En effet, ils regrettent que le département de Djoudi ait accordé pareil chèque en blanc à des sociétés qui «défient les lois de la Républiques» alors qu’il est sensé être le premier garant du respect des lois de la République.Selon les parlementaires d’En Nahda, ce précédent ne peut que porter préjudice à l’image de l’Algérie et à son système juridique. Car, expliquent-ils, ce dérapage dont sont coupables ces sociétés algériennes, censées donner l’exemple, ne peut que dissuader les détenteurs de capitaux étrangers à investir en Algérie. Des investisseurs étrangers qui ne peuvent que voir d’un mauvais oeil l’absence totale du concept de loi et des mécanismes qui le régissent. Surtout que le fait a trait à une loi souveraine, en l’occurence, la loi de finances.Ces mêmes parlementaires dénoncent enfin les avantages illégaux accordés par pareille voie à des sociétés qui ont fait faillite sous d’autres cieux.Selon eux, il est temps d’ouvrir le dossier et d’expliquer les raisons qui ont poussé certains départements ministériels à accorder des agréments à des sociétés étrangères en banqueroute. Le tout dans une totale opacité entourant les mécanismes en vigueur en matière de gestion.Selon les parlementaires d’En Nahda, pareil stratagème ne peut que trahir une sournoise volonté pouvant être à l’origine de fuite de capitaux.
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