Algérie

TRANSFERT ILLICITE DE 300 MILLIONS DE DOLLARS VERS L'ETRANGER : Un Egyptien condamné à 5 ans de prison à Oran


Cette affaire de transfert illégal de fonds d'un montant de plus de 300 millions de dollars vers l'étranger a été déjà jugée en première instance par le tribunal d'Oran, pour le grief de transfert illicite à l'étranger de plus de 300 millions de dollars par Orascom Construction Industries. L'affaire vient de nouveau d'être programmée pour le 7 novembre prochain en appel.Cette affaire met en cause l'associé de Sonatrach notamment la filiale ?'Sorfert'' une société d'ammoniac et d'urée implantée dans la zone industrielle d'Arzew dans le cadre de la réalisation du complexe d'engrais à Arzew. Elle a été ouverte par le pôle judiciaire spécialisé au tribunal d'Oran en 2012. L'enquête a été enclenchée, suite au refus du commissaire aux comptes de la dite société ?'Sorfert'' de valider un certain nombre d'opérations financières accomplies par la ?'Sorfert Algérie'' où la partie égyptienne disposait de 51% de parts. Selon les faits, le commissaire aux comptes a refusé de valider ces opérations, car les services financiers de l'entreprise n'ont pas respecté la règlementation algérienne en matière de transferts de devises vers l'étranger. Par ailleurs, une tentative de transfert de pas moins de 16 millions de dollars à l'étranger a été faite, via la BEA, une somme représentant officiellement les salaires des employés étrangers de l'entreprise, alors qu'aucun texte ni autorisation n'avait fait mention auparavant du recrutement d'employés à l'étranger en 2015. Il importe aussi de signaler qu'une plainte avait été également déposée par la directrice de l'agence Soummam de la BNA contre le transporteur, qui aurait proféré des menaces contre elle. La responsable de la banque relève, par ailleurs, qu'en dépit du gel de son compte par ordre judiciaire, ce dernier continuait de retirer de grosses sommes de son compte. Cette affaire où l'enjeu se chiffre à coups de millions de dollars, avait tenu en haleine les citoyens, le responsable des finances au sein de l'usine ?'Sorfert'' avait évoqué le caractère privé de la société qui la dispense de recourir au code des marchés, afin de fuir le grief retenu contre les mis en cause. Quant aux responsables de la BEA, pour eux toutes les transactions étaient accomplies dans les normes. Rappelons qu'au mois de mars dernier, l'ex-PDG de la société ?'Sorfert'', un égyptien toujours en fuite, avait été condamné par contumace à 5 ans de prison ferme. Alors que les peines d'une année et de 2 ans de prison ferme avaient été retenues contre un transporteur et la directrice juridique de la société.
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