Algérie

Transfert de la gestion publique de l’eau et de l’assainissement


Date butoir: 1er janvier 2008 Le transfert des activités relatives à l’eau potable et à l’assainissement, conformément à l’arrêté interministériel, a été fixé pour la wilaya d’Oran au 1er janvier 2008 apprend-on. Pour rappel, le transfert complet de ces activités avait été fixé au 1er septembre 2007, mais pour des «retards d’ordre administratif», il fut ajourné au 1er janvier 2008. Les réunions de la sous-commission entre les secrétaires des APC concernées par le transfert, les directeurs de l’Algérienne des Eaux (ADE) et de l’Office National de l’Assainissement (ONA) entre autres, ont été nombreuses, «pour déblayer le terrain avant la passation finale des consignes», avaient déclaré les protagonistes. Pour sa part, le directeur régional de l’ADE avait auparavant déclaré que le dossier de transfert de la gestion de l’eau potable de 17 communes à l’ADE était fin prêt. «Nous avons préparé tous les documents idoines. Le transfert concernera 17 APC: 11 seront sanctionnées par un transfert partiel et 6 autres par un transfert total», avait-il précisé. Si le transfert de la gestion de l’eau est prêt, le transfert des prérogatives techniques de l’assainissement aura créé un certain malaise au sein des agents municipaux de la Division de la Voirie et de la Circulation (DVC). Enfin, le Directeur de la DVC a déclaré hier que tous les travailleurs avaient choisi de rester à l’APC. Les équipements, dont des camions aspirateurs, seront affectés vers l’ONA. Par contre et selon une source concordante, l’APC n’aurait pas affecté les équipements ad hoc. «La majorité des équipements sont vétustes et ne correspondent pas à ceux censés être affectés à l’ONA», a noté notre interlocuteur. Lors du conflit du transfert qui opposait l’ONA à l’APC, les travailleurs de la DVC avaient déclaré que «Les réseaux d’assainissement de la ville d’Oran sont enchevêtrés et aucune cartographie exhaustive n’est disponible». Les agents de la DVC peuvent intervenir sur le réseau grâce à leur ancienneté et leur «pifomètre» et l’ONA sera ainsi «pénalisé». «L’installation d’un bureau représentant l’ONA au niveau des sièges des secteurs urbains est une nécessité», ont également déclaré les responsables de l’ONA. Mais cette mesure n’a jamais été débattue, apprend-on auprès de la DVC. La création de la Société de l’Eau et de l’Assainissement d’Oran, (SEAOR, spa) dans laquelle l’ADE et l’ONA détiennent à parts égales, des actions (50% chacun) censées éliminer la gestion anarchique de l’eau et de l’assainissement n’a, semble-t-il, pas démarré comme le voulait le chef de l’exécutif de la wilaya. Les conventions à court et moyen termes, qui ont été signées avec AGBAR (Agua di Barçalona) ne seraient efficaces que si la SEAOR spa n’arrête pas définitivement son statut et son terrain d’action. A priori, cette spa embauchera 1.200 travailleurs. Le management, le recyclage et la mise à niveau de ces derniers seront assurés par AGBAR. In fine, la wilaya d’Oran est en retard par rapport aux autres wilayas balnéaires d’Alger et de Annaba dont les modalités de gestion ont été respectivement attribuées à des entreprises, italienne et allemande. Lors de la dernière visite du Président de la République, ce problème avait été évoqué à plus d’un titre. B.M.
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