A l'approche de la tenue du prochain sommet du Mouvement des non-alignés (MNA) à Téhéran, une transe hallucinatoire semble s'emparer des milieux politiques et médiatiques sionistes.
Ce qui les inquiète, c'est apparemment la visite du président égyptien Mohamed Morsi en Iran pour participer à ce sommet. Une présence indispensable dans la mesure où c'est l'Egypte, l'un des cofondateurs de ce mouvement, qui assume la présidence du MNA avant de passer le flambeau à l'Iran pour les trois prochaines années. Ce 16e sommet des dirigeants du Mouvement des non-alignés, qui se tiendra du 26 au 31 août 2012 à Téhéran, avec la participation annoncée de 51 pays et pas moins de 150 délégations, serait une opportunité pour le MNA d'inverser le rapport de force face à un Occident prédateur qui, jusqu'à présent, semble en panne de créativité dans la crise syrienne. En dépit de tous les subterfuges utilisés jusqu'à présent, il n'a cessé d'essuyer une succession d'échecs. Pour ce qui est de l'Egypte, apparemment, elle semble entrer dans une nouvelle phase des relations régionales où Israël n'aurait aucune place et cette réalité est devenue un cauchemar, pour les autorités israéliennes. Tenant compte de cette réalité, le quotidien sioniste Yediot Aharanot a exprimé ses inquiétudes quant à la participation de Morsi à ce sommet : «La visite de Morsi à Téhéran est une sonnette d'alarme qu'il faut craindre.» Ce qui est certain, c'est que la tenue du sommet du MNA à Téhéran dans les circonstances actuelles revêt une importance toute particulière, d'autant plus que des questions, comme le sort de la Palestine, les menaces contre la paix et la sécurité mondiales ainsi que d'autres d'actualité constituent les principaux axes de ce sommet. Aux yeux des observateurs, ce sommet du MNA représente une bonne opportunité pour examiner les différentes crises dans la région et dans le monde. La tenue de ce sommet à Téhéran témoigne de la position et du rôle de la diplomatie et de la politique étrangère active de l'Iran. C'est pourquoi les autorités israéliennes sont préoccupées par la tenue de ce sommet à Téhéran et le considèrent comme un autre échec pour eux. Cela dit, à l'approche de cet événement, le directeur du bureau politique de l'ONU n'a pas hésité à accuser l'Iran d'avoir fourni des armes à la Syrie et violé, ainsi, les sanctions onusiennes décrétées à son encontre. Jeffry Feltman, cité par le site ATA, a formulé ces accusations alors que les terroristes de tous bords, qui agissent contre l'Etat et le peuple syriens, reçoivent des armes et des munitions en très grande quantité financées par les pays arabes, comme le Qatar et l'Arabie saoudite. Les Takfiristes sont, ainsi, grandement appuyés par l'axe arabo-occidental en toute impunité. Feltman, qui dit que l'Iran ne devrait pas envoyer des armes en Syrie, semble oublier toutefois les soutiens occidentaux aux mercenaires qui sèment la mort en Syrie... A moins qu'il soit en état de transe hallucinatoire.
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Posté Le : 24/08/2012
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : C A
Source : www.lnr-dz.com