Algérie

Transactions commerciales sans facture



Transactions commerciales sans facture
La pratique de transactions commerciales sans facture a encore de beaux jours devant elle dans notre pays. Pour la seule période du premier trimestre 2014, elle s'élève à 11 milliards 600 millions de dinars et cette somme ne représente en fait que 10 à 11 % du montant réel de ce fléau qui gangrène notre économie nationale.Onze milliards six cents millions de dinars de transactions commerciales sans factures. C'est le montant du chiffre d'affaires illicite global en matière de pratiques commerciales, durant le premier trimestre de l'année en cours. Cette somme avancée ce mardi matin, par le directeur général du contrôle économique et de la répression des fraudes au ministère du Commerce ne représente que le chiffre que les services de contrôle ont révélé», a assuré Abdelhamid Boukehnoun qui intervenait sur les ondes de la chaîne III de la Radio nationale. «Le montant réel des transactions commerciales sans facture demeure beaucoup plus élevé que ce chiffre de 11 milliards qui ne représente, selon nos estimations, que 10 à 11 % du montant global», a-t-il ajouté. Il a été ainsi établi à l'encontre des contrevenants quelque 46?600 procès-verbaux. Les commerçants ayant été à l'origine de ses pratiques seront-ils sanctionnés?' «Evidemment», a affirmé Abdelhamid Boukehnoun. Plus explicite, il a révélé que 2 875 locaux commerciaux ont été fermés précisant que le retrait du registre du commerce est du ressort de la justice. «Dans ce cadre, nous proposons qu'il y ait à l'avenir, une demande ? formulée par les services de la répression des fraudes au ministère du Commerce ? pour qu'il y ait une radiation du registre du commerce quand il s'agit de certaines infractions», a-t-il noté. Reconnaissant l'existence de «beaucoup de dysfonctionnements» de par les commerçants et autres grossistes, le même responsable persiste et signe?: les commerçants ne sont pas au-dessus des lois. Pour preuve, a-t-il ajouté, ces commerçants sont contrôlés et réprimés. «C'est clair, net et précis», a-t-il laissé entendre faisant remarquer qu'il existe certaines difficultés sur le terrain liées particulièrement à la maîtrise des grandes surfaces commerciales tel les cas d'Es-Semmar (Est d'Alger) et d'El Eulma ainsi que les abattoirs dans la wilaya de Sétif. Pour y remédier, le directeur général du contrôle économique et de la répression des fraudes au ministère du Commerce a révélé qu'il est envisagé de faire des contrôles inter-wilayas «pour maîtriser davantage la situation». Il a, dans ce contexte, souligné que sa direction dispose de quelque 10?000 agents de contrôle. Un nombre qu'il qualifie de suffisant sachant qu'en 2009, ce nombre n'était que de 3 500.




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