Les conflits familiaux et les dangers moraux constituent le premier «pas»
vers la délinquance. Dans une nouvelle initiative, la direction de l'action
sociale de la wilaya d'Oran vient de créer un nouvel outil pour le traitement
des problèmes familiaux. Il s'agit de l'intermédiaire social. Cet intermédiaire
a pour mission d'intervenir dans les cas de problèmes familiaux, comme le
divorce, la délinquance et d'autres fléaux, comme il est chargé d'évaluer la
situation dans laquelle se trouvent les personnes en difficulté sociale ou en
détresse et de déterminer leurs besoins immédiats, d'apporter une aide adaptée
et pluridisciplinaire et un soutien moral aux personnes en difficulté sociale
ou en détresse. Cet outil, qui sera créé au niveau des différentes structures
relevant de la direction de l'action sociale, vient en complémentarité au
travail du SAMU social (Service d'aide mobile d'urgence sociale). Le SAMU
social d'Oran, qui a pour objectif de veiller à la protection des catégories
vulnérables de la société se trouvant dans la rue (enfants, adolescents, adultes
et personnes du troisième âge, femmes en détresse… ), sensibiliser
et impliquer l'ensemble des intervenants autour de la prise en charge de ces
catégories qui ont tant souffert, sera doté d'un nouveau siège. Dans ce cadre, la
wilaya d'Oran a bénéficié d'une enveloppe de 60 millions de dinars pour la
réalisation du siège du SAMU social. Cette structure est domiciliée, depuis 2010,
dans les locaux de l'ex-pouponnière d'Oran qui se trouve dans un état de
délabrement avancé et dépourvue de tous les équipements nécessaires à son bon
fonctionnement. La mission principale confiée à cet organisme est de porter
secours aux personnes vulnérables se trouvant dans la rue. Ces personnes seront
prises en charge et orientées vers les centres d'hébergement et les centres de
soins, en coordination avec les institutions concernées et en relation avec le
mouvement associatif. Ce service d'aide a aussi pour mission d'oeuvrer à la
réinsertion familiale des personnes en difficulté sociale, en détresse ou en
danger moral au sein de leur famille. Il s'agit notamment des enfants en danger
moral. Notons que le phénomène de la délinquance juvénile prend des proportions
alarmantes dans la ville d'Oran. Une moyenne de 5 mineurs sont
quotidiennement impliqués dans des délits et des crimes. La violence sur
ascendants, les coups et blessures volontaires, le port d'armes prohibées et
les stupéfiants viennent en tête de listes de ces affaires.
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Posté Le : 25/01/2012
Posté par : sofiane
Ecrit par : J Boukraâ
Source : www.lequotidien-oran.com