TRAITEMENT DES AFFAIRES AU TRIBUNAL DE BÉJAÏA

Le délai de plus en plus réduit
«Toutes les affaires programmées dans le cadre de la session criminelle ont été examinées», a indiqué, en substance hier, le procureur général près le tribunal de Béjaïa dans une conférence de presse. Le conférencier est également revenu sur le mouvement opéré dans le corps des magistrats. Aussi, a-t-il été question de 12 affectations pour la juridiction de Béjaïa en remplacement des magistrats mutés vers d’autres villes du pays, notamment Bordj Bou Arréridj et Boumerdès.M.Abdelhak Mellah a soutenu que l’année judiciaire a vu toutes les affaires datant de 2001 à 2007 examinées. «Aucune affaire n’est en attente», devait-il préciser.Actuellement, l’attente pour traiter une affaire ne dépasse guère les trois mois au tribunal de Béjaïa. Dans la foulée, le procureur général de la République touchera dans le détail à la modernisation de l’institution judiciaire qu’il dirige. Les différents services ont été, par conséquent, touchés par l’évolution en rapport avec la modernité. L’informatisation générale, l’Internet et le guichet unique, sont autant d’efforts fournis en vue d’améliorer les prestations de services. Le conférencier n’omettra pas, au passage, de faire part des grands projets du secteur.Le nouveau siège de la cour de Béjaïa sera construit au niveau de la route des Aurès. L’actuel siège fera office de tribunal de Béjaïa. Le tribunal d’Akbou en construction et celui de Seddouk qui ne saurait tarder à l’être, la prison d’Oued Ghir et celle d’Akbou, pouvant contenir respectivement 1000 et 300 places, sont autant de chantiers qui visent à améliorer les conditions de travail et de traitement des affaires judiciaires dans la wilaya de Béjaïa. L’institution évolue rapidement dans l’optique de donner satisfaction aux justiciables. Ces derniers, qui se sont longtemps plaints des retards dans le traitement de leurs affaires, verront d’un bon oeil toute initiative allant dans le sens de la fluidité.