Algérie

TRAIT D'UNION


TRAIT D'UNION
On se souvient bien de cette journée du 12 août 2013 quand le procureur général près la Cour d'Alger, M. Belkacem Zeghmati annonçait le lancement d'un mandat d'arrêt international contre l'ancien ministre de l'énergie, Chakib Khalil, son épouse et ses deux fils. Malheureusement, ce mandat d'arrêt est ?'mort-né'', puisqu' il était pâti d'un vice de forme qui a rendu son traitement juridique nul, car n'ayant pas épousé la rigueur procédurale. Et par conséquent, Interpol est déjà sollicité de retirer le mandat d'arrêt international lancé à l'encontre de M. Chakib. Juridiquement ou administrativement, on peut dire que ce dernier l'a échappé belle. Et depuis, silence radio, comme si rien ne s'était passé : le mandat d'arrêt n'a pas été ?'corrigé''. Serait-ce une opération pour la consommation ?'interne'' ' ou c'est juste que le dossier d'accusation n'est pas encore ficelé ' On n'en sait rien, l'affaire demeure toujours dans le flou. L'annonce du mandat d'arrêt international contre Chakib Khelil est intervenue en fait dans le cadre d'une minutieuse procédure judiciaire pour démêler l'écheveau d'informations faisant état de versements de pots de vin dans le cadre de contrats gaziers et pétroliers en Algérie, juste après l'instruction d'un autre dossier, celui de l'affaire dite "Sonatrach 1" dans laquelle l'ex-PDG du groupe, Mohamed Meziane et des vice-présidents de Sonatrach sont impliqués. Pourquoi la procédure qui avait été appliquée à l'ancien homme d'affaires Abdelmoumene Khalifa dont l'affaire a défrayé la chronique n'a pas été appliquée au cas Chakib Khelil', s'est interrogé, un jour, le député du parti FJD, Lakhdar Benkhlaf. Ce sont autant d'affaires qui ont été traitées par l'article 573 du Code de procédure pénale, contrairement à celle de Chakib Khelil. C'est dans cette logique que l'ex-ministre de l'Energie et de Mines avait, auparavant, répondu à un confrère en lui lançant: ?'J'ai dit que je vais répondre aux convocations et je comparaîtrai devant la justice algérienne pour peu que cette dernière me traite en ma qualité de ministre''.




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