TRAIT D'UNION

Beaucoup de citoyens se demandent comment sont choisis les candidats à un mandat local. On se souvient que lors de la préparation des élections législatives de 2007, les dossiers des candidats non retenus d'un parti politique ont été jetés dans les eaux de « Merdja Sidi Abed » dans la wilaya de Relizane. Cet acte a démontré un mépris et une mésestime des ténors de ce parti envers les militants de la base. Pour exclure un militant de la candidature, on lui fait le coup de « on n'a pas trouvé ton nom dans nos archives », une phrase qui se répète à chaque échéance électorale. De cela on déduit qu'il y'a une ferme volonté de barrer la route aux compétences et aux nouvelles générations d'après indépendance. De ce fait, une question se pose avec insistance ; quel avenir pour les partis politiques, avec ce genre de pratiques des plus scandaleuses. A chaque occasion, on nous dit que tel ou tel parti a opté pour le rajeunissement de ses rangs. Mais bon sang, on n'est pas borné à ce point. Chaque jour qui passe, on est convaincus du contraire. Les partis politiques en Algérie sont devenus des trains qui ne s'arrêtent jamais pour faire monter de nouvelles compétences, ils roulent avec les mêmes têtes qui ont bousillé son intérieur. Verra-t-on une nouvelle fois Merdja Sidi Abed devenir la destination finale des candidatures non désirées. Est-ce une fatalité ' Avec ces pratiques, c'est la classe politique, toute entière, qui sera jetée à Merdja Sidi Abed. Ses eaux salées dissiperont toute médiocrité qui s'est fossilisée à l'intérieur de ces organes. Ceux, qui se vantaient d'être les moteurs de la nation, au temps où il y' avait une unique formation politique dans le pays, aujourd'hui, ils utilisent de l'huile usagée, qui finira, certainement, par nuire à leur santé mentale. Après un demi-siècle, certains moteurs politiques nécessitent une révision et surtout une vidange qui les soulagera et leur donnera une nouvelle vie.