Algérie

TRAIT-D'UNION



TRAIT-D'UNION
Les prix pratiqués d'un marché à l'autre à travers le territoire ne sont plus cléments, et varient déjà de 25.000 dinars pour l'agnelet à 60.000 dinars pour ces béliers dont le montant s'apparente à celui d'un veau. Une fois de plus ,tous les discours de certains officiels se voient encore « mis de côté » et seul le diktat des opportunistes semble suivre son cours le plus normalement du monde et s'imposer sur ces marchés à bestiaux installés anarchiquement au sein des villes et en bordure des routes au mépris de toutes les mesures prises par les pouvoirs publics .Malheureusement,trop de citoyens, ne disposant pas de moyens financiers conséquents , restent coincés entre leur foi, faire plaisir à leurs familles et leurs maigres bourses, qui ne cessent d'être sérieusement malmenées et saignées à blanc par trop d'évènements heureux successifs,mais si dépensiers depuis le mois de Juin dernier. Certains s'enfoncent davantage dans les dettes qu'ils ne parviennent plus à rembourser, diffèrent les échéances d'une année à l'autre, et n'hésitent point à emprunter d'autres sommes pour se payer un agneau et ne point être la risée du voisinage. D'autres, se mettent à 06 pour s'offrir un mouton d'une quinzaine de kilogrammes .Alors que ceux, qui n'ont point les 03 millions d'un mouton moyen à acheter en cash, recourent à la facilité de payement en échelonnant le montant en plusieurs tranches ;une pratique que certains « muftis de souk » renient, mais que beaucoup de chefs de ménages adoptent pour la joie de la progéniture ,sans la moindre insouciance. Quant aux maquignons, qui n'ont besoin d'aucune « fetwa », ils ont placé si haute la barre des prix du mouton du sacrifice ; une augmentation qui empêche trop de familles à ne point célébrer dignement l'événement religieux. Ces malheureux seront contraints d'attendre impatiemment que les rares âmes charitables daignent frapper à la porte et faire offrande d'un kilogramme de viande, qu'ils feront griller juste pour se faire croire en fête et dégager cette odeur du grillé !Finalement, le prix du mouton à sacrifier,semble d'abord passer par le sacrifice de tant de projets remis à plus tard en face de son prix qui dépasse tout entendement d'une année à l'autre. En cet Aid El Adha 2014, le bélier a encore décidé de faire bêler plus d'un, à sacrifier entièrement tant de salaires mensuels et surtout à surendetter davantage tant d'autres ménages aux bas revenus.Les prix pratiqués d'un marché à l'autre à travers le territoire ne sont plus cléments, et varient déjà de 25.000 dinars pour l'agnelet à 60.000 dinars pour ces béliers dont le montant s'apparente à celui d'un veau. Une fois de plus ,tous les discours de certains officiels se voient encore « mis de côté » et seul le diktat des opportunistes semble suivre son cours le plus normalement du monde et s'imposer sur ces marchés à bestiaux installés anarchiquement au sein des villes et en bordure des routes au mépris de toutes les mesures prises par les pouvoirs publics .Malheureusement,trop de citoyens, ne disposant pas de moyens financiers conséquents , restent coincés entre leur foi, faire plaisir à leurs familles et leurs maigres bourses, qui ne cessent d'être sérieusement malmenées et saignées à blanc par trop d'évènements heureux successifs,mais si dépensiers depuis le mois de Juin dernier. Certains s'enfoncent davantage dans les dettes qu'ils ne parviennent plus à rembourser, diffèrent les échéances d'une année à l'autre, et n'hésitent point à emprunter d'autres sommes pour se payer un agneau et ne point être la risée du voisinage. D'autres, se mettent à 06 pour s'offrir un mouton d'une quinzaine de kilogrammes .Alors que ceux, qui n'ont point les 03 millions d'un mouton moyen à acheter en cash, recourent à la facilité de payement en échelonnant le montant en plusieurs tranches ;une pratique que certains « muftis de souk » renient, mais que beaucoup de chefs de ménages adoptent pour la joie de la progéniture ,sans la moindre insouciance. Quant aux maquignons, qui n'ont besoin d'aucune « fetwa », ils ont placé si haute la barre des prix du mouton du sacrifice ; une augmentation qui empêche trop de familles à ne point célébrer dignement l'événement religieux. Ces malheureux seront contraints d'attendre impatiemment que les rares âmes charitables daignent frapper à la porte et faire offrande d'un kilogramme de viande, qu'ils feront griller juste pour se faire croire en fête et dégager cette odeur du grillé !




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