Algérie

tragédiesD'hier et d'aujourd'hui



tragédiesD'hier et d'aujourd'hui
Décollage n «Check-list après décollage terminée». L'avion à destination de Charlotte en Caroline du nord vient tout juste de décoller de l'aéroport de La Guardia à New York'alors que le vol se passe normalement, tout bascule en l'espace de quelques secondes?: «Attention, des oiseaux?!!!». «On les a percutés à pleine vitesse». «Je prends les commandes». En quelques secondes, l'avion perd ses deux moteurs. «May Day, May Day, May Day, ici Cactus 1549?»? Voici l'histoire du vol US Airways 1545. Nous sommes à l'aéroport de La Guardia à New York, en milieu d'après midi. «Merci de prendre un moment pour écouter les consignes de sécurité». En théorie, il faudra à peine une heure au vol 1549 pour relier New York à Charlotte à 900 kilomètres de là. À bord, on peut écouter un des membres d'équipage donner les premières consignes aux passagers?: «En tout cas il fera un peu moins froid à Charlotte.'le coussin de votre siège sert de bouée de secours». Aux commandes de l'Airbus A320, le commandant Chesley Sulenberger, 57 ans, et le copilote Jefrey Skies, 49 ans. «Nous étions en retard car la météo n'était pas très bonne. Mais à ce moment-là le ciel s'était dégagé. Il ne restait que de gros nuages», dit une hôtesse du vol. «2.8, freins relâchés». «Porte 2.8, pour cactus 1549». À bord de l'appareil on compte cinq membres d'équipage et 150 passagers. Parmi eux, Klay Presley, un homme d'affaire qui rentre chez lui en Caroline du Nord. «Je suis arrivé à l'aéroport de La Guardia, il faisait très froid. Il avait un peu neigé ce jour-là et ils annonçaient une tempête. On voulait tous prendre ce vol au cas où les suivants seraient retardés à cause de la météo», raconte l'homme d'affaire. L'équipage est arrivé de Charlotte une heure plus tôt. A l'aller, c'est le commandant qui pilotait. C'est donc le copilote qui sera aux commandes pour le vol retour. C'est le partage habituel du travail au sein d'un équipage. «Cactus 1549, piste 0.4 autorisé à décoller». «Cactus 1549 piste 0.4, autorisé à décoller». Pour les deux hommes, ce dernier tronçon marque la fin de quatre jours consécutifs de vol. «Nous avons fait nos annonces habituels. C'était un décollage tout à fait normal. Nous avons suivi les procédures ordinaires. Rien ne pouvait indiquer que ce décollage serait différent de tous les autres décollages de ma carrière», raconte le commandant.A suivre


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