TragédiesD'hier et d'aujourd'hui

Résumé de la 4e partie n Les enquêteurs de l'armée de l'air brésilienne arrivent sur le site du crash. Le commandant Carlos Daconseso dirige l'équipe.«Quand je suis arrivé, c'était vraiment une scène d'apocalypse. L'avion avait tout détruit sur son passage?: les maisons, les voitures.. tout. On aurait dit une zone de guerre». Il comprend immédiatement que l'accident aurait pu être encore plus dévastateur. «Au moins les enfants étaient à l'école». Le vol 402 s'est écrasé à moins de 20 mètres d'une école primaire où 800 élèves suivaient les cours du matin. «C'était vraiment étonnant que les rues soient si vides. Et qu'il y ait si peu de victimes. Etrangement à ce moment-là, il n'y avait pas grand monde dans la rue», rapporte dans un premier constat le commandant Carlos Daconseso. «Prenez votre temps, il ne faut rien négliger». Récupérer toute l'épave prendra du temps. Mais pour les enquêteurs il s'agit d'une étape cruciale. «Pour commencer, il faut retrouver toutes les partie de l'avion?: les moteurs, le train d'atterrissage, l'aile droite, l'aile gauche, la queue? Est-ce que toutes les pièces sont là ou est-ce qu'il y en a qui se sont détachées avant le crash?' Ensuite, il faut reconstituer le puzzle». Les enquêteurs font une découverte incroyable dans la maison des parents de George Dasilva?: le train d'atterrissage du Fokker a traversé le toit et s'est écrasé sur le lit du couple?! «C'est un miracle qu'ils aient survécus. J'ai appris plus tard que le train d'atterrissage pesait environ deux tonnes. Si mes parents avaient été là, ils auraient été tués» dit George Dasilva. L'une après l'autre, toutes les pièces importantes sont retrouvées sur le site du crash. «Tenez, on dirait que tout est là». Cela confirme que l'avion n'a pas perdu de pièces en vol. «On sait que l'appareil et devenu incontrôlable à très basse altitude. Dans ce cas de figure, l'hypothèse la plus probable est une perte de poussée», explique le commandant Carlos Daconseso.'il examine les moteurs Rolls-Royce sur les lieux du drame, cherchant des signes de panne. Mais les dégâts qu'il voit au niveau des deux moteurs lui indiquent qu'ils tournaient à haut régime quand l'avion s'est écrasé. Exclure une cause potentielle et un pas vers la bonne direction. Mais les enquêteurs doivent réunir d'avantage de preuves pour déterminer ce qui a causé la perte du vol 402.A suivre