Résumé de la 4e partie ? En entrant dans le tunnel, les secouristes français ignorent que 38 personnes sont bloquées derrière le camion. Pris de panique, certains tentent de faire demi-tour. Mais le manque d'oxygène asphyxie les moteurs.Affolés ,certains tentent de rejoindre l'un des refuges anti-feu, mais en vain. C'est un vrai cauchemar. Asphyxiés par la fumée, ils s'effondrent en quelques minutes. Il est 11h00, les pompiers français démarrent en trombe et pénètrent dans le tunnel. Quatre kilomètres plus loin, leur véhicule est noyé dans la fumée. Dans l'impossibilité de faire demi-tour, ils doivent abandonner leur camion, et se réfugier dans un local de service. Ils y resteront cinq heures. Aucune équipe de secours, n'a pu encore atteindre le camion en flamme. Enfin, les premiers secouristes italiens s'engagent sous la voûte. De leur côté, la fumée progresse moins vite. Jhon Mc Bee, les croisent en s'éloignant de son véhicule. «Le hurlement des sirènes a retentit dans le tunnel. Ils nous ont dépassé et ont disparu dans le noir. Littéralement engloutis par la fumée», raconte-t-il. Les italiens arrêtent leurs camions à 300 mètres du feu. L'un des volontaires est à moins de 10 mètres quand un nouveau danger les oblige tous à battre en retraite. «Il y a eu six explosions quasiment simultanées. Des explosions très rapprochées et très puissantes», raconte un des secouristes. Ce sont les pneus des véhicules qui explosent, projetant des éclats mortels. «Les parois du tunnel ont tremblé sous l'impact des explosions. Deux minutes plus tard on a vu revenir les pompiers», ajoute-t-il. En se repliant, les secouristes évacuent Jhon Mc Bee et d'autres victimes dont Gilbert Degrave. «Ils sortent enfin à l'air libre. Ils sont sains et saufs. Il est 11h11, d'autres pompiers italiens entrent dans le tunnel pour tenter de maîtriser le feu. A leur tête, le capitaine Dionigi Glaré. «Au loin, nous avons vu un mur de fumée que nous avons dû traverser en camion», rapporte-t-il. Mais cette fois encore, la fumée est trop épaisse. Glaré et ses hommes doivent battre en retraite. Ils s'abritent dans le refuge numéro 24. L'un des abris équipés de porte coupe-feu, prévus pour résister deux heures. Mais ils ne sont pas au bout de leur peine. Ils apprennent que des collègues sont pris au piège. Mais où' Courageusement, Glaré et son équipe quittent le refuge 24 et partent à leur recherche dans la fumée. (A suivre...)
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Posté Le : 03/03/2014
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : L Aït Saïd
Source : www.infosoir.com