Algérie

tragédies d'hier et d'aujourd'huiFeu à bord du Vol Swissair 111 (12e partie)



tragédies d'hier et d'aujourd'huiFeu à bord du Vol Swissair 111 (12e partie)
Résumé de la 11e partie - À ce stade de l'enquête les experts canadiens pensent avoir enfin déniché l'élément déterminant qui leur manquait : les écrans personnels de la première classe et de la classe affaires.Evoquant le sujet l'expert explique : «On l'a mentionné dans notre rapport. On a constaté un défaut de conception dans la manière dont ce système informatique installé en première classe et en classe affaires, était intégré au reste de l'installation électrique de l'appareil.»
Par exemple, en coupant l'alimentation de la cabine, le commandant pensait supprimer toute alimentation électrique dans la partie passagers. Il ignorait que les écrans individuels, eux, étaient toujours alimentés. «Demandez aux pilotes ! Ils vous répondront pour la plupart qu'en coupant l'alimentation en cabine, ils coupent l'électricité partout sauf dans le cockpit. Ils se croient débarrassés du problème. Ils n'ont plus qu'à se concentrer sur le pilotage lui-même. Seulement, là, le système vidéo en quelque sorte contournait l'interrupteur», explique l'enquêteur. Aussitôt, Swissair décide de retirer tous les écrans personnels qu'elle a installés dans les appareils. Quant au bureau d'enquête et accidents américains, il ordonne l'inspection du câblage électrique dans le cockpit de tous les MD11 en service dans le territoire américain. Même si dans le cas Swissair, une isolation des écrans personnels n'aurait pas fondamentalement changé grand-chose. Quand le pilote a actionné le commutateur, le feu s'était déjà propagé. Cet élément est donc sans réelle incidence ni sur le début de l'incendie ni sur sa propagation à bord du Swissair 111», soutient l'expert. Une conclusion s'impose : les écrans personnels ne sont pas la seule cause du crash. Comme toujours, il en existe d'autre. Pour les débusquer, les enquêteurs entament leur cinquième et dernière étape. La reconstitution du MD11 à partir des débris de l'avion. Pour ce faire, un gigantesque cadre métallique au gabarit de l'appareil leur permet de replacer à leurs endroits d'origine chaque pièce de métal. Ce puzzle géant va leur permettre de faire une découverte fondamentale : le feu s'est propagé à très grande vitesse, du poste de pilotage vers les premières classes. Certaines pièces ont été soumises à une température de plus de 600°. Visiblement, les pilotes n'ont pas eu conscience de la rapidité de la propagation de l'incendie et certains s'interrogent : en respectant à la lettre la procédure, l'équipage ne s'est-il pas condamné ' (A suivre...)


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