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tragédies d'hier et d'aujourd'hui «Titanic» : soixante-treize ans après....



tragédies d'hier et d'aujourd'hui «Titanic» : soixante-treize ans après....
Expéditions - Tout au long du XXe siècle, de nombreux projets d'expéditions pour retrouver l'épave engloutie, virent le jour, sans succès.
L'épave est finalement localisée le 1er septembre 1985 à 1h 05 par une expédition franco-américaine dirigée par Jean-Louis Michel de l'Ifermer et le Dr Robert Ballard de la Woods Hole Oceanographic Institution. Elle se trouve à une profondeur de 3 821 m, à 650 km au sud-est de Terre-Neuve (province canadienne de Terre-Neuve-et-Labrador).
La première découverte importante concernant l'épave est que celle-ci est brisée en deux parties. Jusqu'ici, le scénario retenu était que le navire avait coulé sans se casser. En effet, la majorité des témoignages ont affirmé que le navire avait coulé en un seul morceau.
Depuis le naufrage du «Titanic» et jusqu'en 1996, le scénario retenu sur le début du naufrage était que l'iceberg avait découpé une balafre longue de 90 mètres dans la coque. Mais la découverte de l'épave le 1er septembre 1985, et les examens de la coque du bateau fait par Robert Ballard en 1996 grâce à un sonar, remettent en cause ce scénario.
En effet, il a été découvert que les tôles sont déformées et disloquées, mais non fendues. En réalité, l'iceberg n'a pas fait de trou dans la coque, mais le choc a fait sauter les rivets et a ainsi ouvert une voie d'eau. Cette découverte montre donc un défaut dans la conception du «Titanic» : les rivets étaient trop fragiles.
Une étude plus récente menée par deux chercheurs américains s'appuyant sur des analyses scientifiques de pièces extraites de l'épave et sur l'examen des archives des chantiers navals Harland & Wolff conservées à Belfast, a, une nouvelle fois, mis en cause la qualité des rivets utilisés pour fixer les plaques d'acier de la coque à l'avant du navire. En effet, ceux-ci sont en fer et non en acier comme dans la partie centrale, en raison de l'impossibilité des fournisseurs à suivre les rythmes et les quantités imposés par le constructeur. La résistance moindre de ces rivets en fer explique que de nombreuses tôles se soient disjointes au contact de l'iceberg. Les auteurs de l'étude supposent que des rivets en acier, plus résistants, auraient, peut-être, sinon sauvé le navire, du moins accordé un délai suffisant pour permettre aux secours d'arriver à temps.
A son époque, le naufrage du «Titanic» est le plus grand désastre maritime en temps de paix avec entre 1 491 et 1 513 morts, mais il est largement dépassé depuis. Depuis plusieurs autres désastres maritimes ont été bien plus meurtriers. A l'image du «Joola», ce bateau qui assurait la navette entre la capitale sénégalaise et la région naturelle de Casamance située au sud du Sénégal. Il a sombré le 26 septembre 2002 peu avant 23 heures, provoquant la mort de 1 963 personnes alors qu'il était conçu pour en transporter 550, constituant ainsi la plus grande tragédie de l'histoire du Sénégal et un des naufrages les plus tragiques du monde en temps de paix.


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