Algérie

tragédies d'hier et d'aujourd'hui «Titanic» : Mayday, Mayday, navire en détresse...



Catastrophe - Alors qu'il est désormais établi que le navire coulera dans une heure ou deux, le commandant rassemble l'équipage et enlève les tauds des embarcations.
Pendant ce temps, en première classe, seuls quelques passagers se sont rendu compte que le navire avait stoppé ses machines. Les stewards passent alors dans les cabines pour inviter les passagers à mettre des vêtements chauds et un gilet de sauvetage puis leur demandent de se rendre sur le pont des embarcations. Afin de rassurer les passagers, l'équipage leur dit qu'il s'agit d'un exercice. Seuls quelques passagers se dirigent vers le pont des embarcations pour monter dans un canot. Mais la majorité ne s'inquiète pas et reste un long moment à l'intérieur du navire.
À 0h 25, l'ordre est donné de faire monter les femmes et les enfants en premier dans les canots de sauvetage. Au même moment, l'orchestre se met à jouer à l'avant du pont des embarcations sur ordre du commandant Smith qui veut ainsi éviter tout début de panique. Malgré cela, l'évacuation est très lente, la majorité des passagers refusant d'embarquer, ne croyant pas à l'imminence du naufrage.
Pour assurer la bonne organisation de l'évacuation, il est vital de maintenir l'énergie électrique du navire le plus longtemps possible. Cependant, l'eau froide s'introduisant dans le navire risque de faire exploser les chaudières à cause du choc de températures. Les chauffeurs sont donc mobilisés pour évacuer les vapeurs d'eau contenues dans les chaudières. La vapeur purgée par les cheminées du «Titanic» crée un bruit assourdissant sur le pont des embarcations, et les opérateurs radio sont gênés pour émettre les messages de détresse. Les officiers occupés à préparer les canots sont alors obligés de hurler ou de communiquer par signes. Même s'il n'y a que vingt canots à bord pour une capacité totale de 1 178 personnes contre 2 200 personnes à évacuer sur le paquebot.
À 0h 15, le premier appel de détresse est envoyé en signal. À 0h 45 le signal CQD est transformé en SOS et le «RMS Carpathia», un navire ayant capté le signal de détresse fait route à toute vapeur, mais ce navire est lent (voguant généralement à 15 n'uds, il bat ses records cette nuit-là en atteignant 17,5 n'uds, mais reste bien plus lent que les autres navires) et la présence de glaces le ralentit encore plus. À intervalles réguliers et cela jusqu'à 1h 40, des fusées de détresse, de couleurs probablement variées, sont envoyées. Il en est de même pour les SOS qui sont émis jusqu'à 2h 15, alors que l'eau envahit peu à peu l'avant du pont des embarcations et la passerelle de navigation...
Lire demain : «Au nord, on meurt ...»


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