Panique - Le choc avec l'iceberg est perçu par le commandant Smith qui se trouve dans sa cabine. Il se rend alors immédiatement sur la passerelle et se fait informer de la collision par son 1er officier McMaster Murdoch, alors officier de quart...
Il ordonne alors de stopper les machines et envoie le 4e officier Joseph Boxhall s'informer des dégâts. Cependant, l'officier qui fait une inspection rapide, ne remarque rien et rassure le commandant. Ce dernier demande pourtant une inspection plus détaillée au charpentier qui découvre une première voie d'eau.
Le 6e officier James Paul Moody reçoit l'information et transmet immédiatement le message à William Murdoch. Celui-ci essaie de faire virer le navire vers bâbord (à gauche), et donne donc l'ordre de mettre la barre à droite. Cependant, il existe un débat quant aux ordres exacts qui ont été donnés aux mécaniciens. Selon l'officier Boxhall, Murdoch a ordonné de mettre immédiatement les machines en arrière toute, mais selon d'autres témoignages, Murdoch a fait stopper les machines. Le chef chauffeur Frederick Barrett déclare, quant à lui, que le transmetteur d'ordres indiquait «Stop». Le personnel de la salle des machines témoigne également unanimement dans ce sens.
Dès les premières secondes qui suivent la collision, le choc fait sauter les rivets et ouvre ainsi une voie d'eau dans la coque sous la ligne de flottaison. Les portes étanches sont alors immédiatement fermées par Murdoch afin d'éviter un envahissement plus important. Mais l'eau commence à remplir les cinq premiers compartiments du bateau. Or, «Le Titanic» ne peut flotter qu'avec au maximum quatre de ses compartiments avant, remplis d'eau. De plus, les cloisons ne couvrent pas toute la hauteur du navire. Ainsi, une fois les premiers compartiments pleins, ils vont se déverser dans les suivants, notamment par la coursive qui parcourt le navire sur presque toute sa longueur, juste au-dessus des cloisons étanches. A 23h 50, le niveau de la mer est déjà monté de 4 mètres à l'avant, les cinq premiers compartiments étanches commencent à être inondés ainsi que la chaufferie n°5.
Le commandant fait alors appel à Thomas Andrews, l'architecte du paquebot, et les deux hommes partent faire leur inspection.
Ils découvrent que la salle de tri du courrier est inondée. Andrews comprend alors que cinq compartiments sont déjà envahis, ce qui condamne le navire. Il établit alors un pronostic, «le navire coulera dans une heure ou deux tout au plus». A 00h 05, le court de squash, 10 mètres au-dessus de la quille, est sous l'eau...
Lire demain : «Mayday, Mayday, navire en détresse...»
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Posté Le : 14/04/2013
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : L Aït Saïd
Source : www.infosoir.com