Algérie

tragédies d'hier et d'aujourd'hui Québec : Tuerie de l'école polytechnique de Montréal



Massacre - Le 6 décembre 1989 au Québec 1989, peu après seize heures, Marc Lépine, né Gamil Gharbi le 26 octobre 1964 à Montréal au Québec, d'un père algérien et d'une mère québécoise, arrive à l' Ecole polytechnique de Montréal armé d'un fusil et d'un couteau.
Ce jeune homme de 25 ans connaît les lieux. En fait, la semaine ayant précédé l'événement, il y a été vu au moins sept fois. Il s'assit plusieurs minutes dans le bureau d'enregistrement situé au deuxième étage. L'air perturbé, il se met à fouiller dans un sac en plastique. Ne parlant à personne, même lorsqu'un membre du personnel lui offre son aide. Puis quitte le bureau et est ensuite vu dans d'autres parties du bâtiment, avant d'entrer dans une classe d'ingénierie mécanique au deuxième étage.
Il est 17h 10, en cet après-midi de décembre et la classe est alors composée d'environ soixante étudiants. Il s'approche alors de l'étudiant qui effectue une présentation puis lui demande d'arrêter, ce qu'il fait. Il ordonne alors aux garçons et aux filles de se séparer en deux groupes distincts de chaque côté de la salle. Croyant à une blague, personne ne bouge sur le moment, jusqu'à ce que Lépine tire un coup de feu au plafond. Il sépare alors les neuf femmes de la cinquantaine d'hommes présents et ordonne à ceux-ci de partir. Il demande ensuite aux femmes restantes si elles savaient ou non pourquoi elles étaient là, et lorsqu'une d'elles répond «non», il réplique : «Je combats le féminisme.» L'étudiante Nathalie Provost répond : «Ecoutez, nous sommes juste des femmes étudiant l'ingénierie, pas forcément des féministes prêtes à marcher dans les rues criant que nous sommes contre les hommes, juste des étudiantes cherchant à mener une vie normale.» Ce à quoi Lépine rétorque : «Vous êtes des femmes, vous allez devenir des ingénieurs. Vous n'êtes toutes qu'un tas de féministes, je hais les féministes.» Sur cette dernière phrase, il relève la tête puis ouvre le feu froidement sur les étudiantes de gauche à droite. Six d'entre elles sont tuées sur le coup et trois autres seront blessées, dont Nathalie Provost.
Lépine sort alors en courant et continue son attaque dans le couloir du deuxième étage. Il blesse trois étudiants avant d'entrer dans une autre salle, où il tente, à deux reprises, de tuer une étudiante. Conscient qu'il est à court de munitions, il entre dans l'escalier de secours pour recharger son arme.
Il retourne ensuite vers la salle qu'il avait quittée, mais les étudiants avaient déjà bloqué la porte. Ne parvenant pas à la déverrouiller malgré ses trois coups tirés sur celle-ci, il se déplace le long du couloir, tirant sur ceux qu'il croise. Il blesse une personne avant de se rendre au bureau du service financier, où il tue une femme d'une balle tirée à travers la vitre de la porte qu'elle venait juste de verrouiller....


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