Algérie

Tragédies D'hier et d'aujourd'hui Pragmatisme coupable 17e partie



Tragédies D'hier et d'aujourd'hui Pragmatisme coupable 17e partie
Résumé de la 16e partie n Pour faire éclater la vérité, les Campbell alertent la presse. En Nouvelle-Zélande les articles se multiplient et l'image de la compagnie aérienne United Airlines est en chute libre.Du coup, un jour, les Campbell sont invités à visiter les ateliers de United Airlines. Après une tentative de les mener en bateau, les ingénieurs chargés de les accueillir se rendent compte qu'ils savaient de quoi ils parlaient. «L'un d'entre eux a même craqué. Car c'était la première fois qu'il était confronté aux proches d'une victime. Au bout du compte, le vice-président de United nous a fait visiter le service d'entretien. Et tout le monde courait dans tous les sens pour nous donner toutes les informations que nous demandions et répondre à nos questions. Nous avons pu aller partout où nous souhaitions. Ils étaient au petit soin parce qu'ils avaient compris qu'on savait de quoi on parlait», raconte Kevin Campbell. La volonté des Campbell finit par payer. Mais la pièce maîtresse du puzzle, à savoir la porte de la soute, est toujours au fond du pacifique. Alors que la presse américaine prend à son tour, le relais de la campagne des Campbell, le NTSB demande à la marine américaine de retrouver la porte. A 150 kilomètres au sud d'Honolulu, un submersible entame des recherches au fond de l'océan. «Nous sommes allés à Honolulu pendant qu'ils entamaient les prospections. Ils ont remonté la porte de plus de 3500 mètres de fond. Un record à l'époque. Nous avons été prévenus dans l'heure qui a suivi», raconte Kevin Campbell. Mais avant que les Campbell puissent voir la porte, Boeing la rapatrie à Seattle. Susanne et Kevin se lancent alors dans un nouveau marathon. «Quand nous sommes arrivés chez Boeing, ils ont refusé de nous montrer la porte. Même si d'après eux, toutes les parties importantes étaient restées en possession du NTSB. Nous avons donc traversé les Etats-Unis, d'ouest en est pour aller à Washington», dit Susanne. «Nous sommes entrés dans le bureau du premier responsable du NTSB. Il a regardé sa montre et nous a accordé cinq minutes. Trois heures plus tard, nous avions les pièces concernées entre les mains. Et ils ont reconnu que nous avions vu juste. C'était bien une défaillance électrique. Ils nous ont dit qu'ils feraient réparer les avions. Que cela ne se reproduirait plus. Mais qu'il était hors de question qu'ils modifient le rapport initial», dit Kevin.A suivre


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