tragédies d'hier et d'aujourd'hui Malte : naufrage du «TK Bremen»

Départ - Le 12 décembre «Le TK Bremen» ' un cargo battant pavillon maltais ' arrive au port de commerce de Kergroise, en provenance d'Ukraine.Dans ce port de commerce d'intérêt national situé à Lorient dans le quartier de Kergroise, sur la côte sud de la Bretagne, en France, en cette fin de journée d'hiver, ce vraquier transporte à son bord 5 370 tonnes de tournesol.
«Nous avions reçu instructions d'accélérer la procédure de déchargement pour cause de mauvaise météo», déclarait un membre d'équipage à un journal local. Du fait de l'importance de la quantité de marchandise, il aura fallu trois jours pour poser à quai la totalité du tournesol transporté ce jour là. On est alors, le 14 décembre et la nuit tombe sur Lorient, il est 19 heures. C'est à ce moment justement que, l'arrivée de la tempête Joachim (dépression météorologique hivernale formée le 15 décembre 2011 et dissipée le 18 décembre ayant touché l'Ouest de l'Europe), est confirmée pour le lendemain, dans la nuit du 15 au 16 décembre.
Le 14 décembre, le capitaine du «TK Bremen» informe l'agent maritime, correspondant de l'armateur du navire à Lorient, de son souhait de rester à quai pour laisser passer la tempête. Cette demande est confirmée par le commandant du navire le même jour à 16h 30. Le matin du 15 décembre l'agent maritime informe le commandant du navire que les autorités portuaires autorisent le navire à rester à quai, mais celui-ci comprend que cette autorisation reste à confirmer et il décide de ne pas reporter le départ du navire. Le matin du 15 décembre à 8h 30, le commandant du «TK Bremen» prend connaissance des dernières prévisions météorologiques. Il commande aux autorités du port un remorqueur de manière à pouvoir appareiller à 11 heures. À ce moment, la houle est bien formée et la mer est de force 5 à 6 Beaufort. Au vu de ces données, le commandant estime que «la sortie de la rade de Lorient reste praticable». C'est alors que le pilote du port monte à bord du navire tandis que le remorqueur Scorff se présente et informe le capitaine du navire qu'il est autorisé à rester à quai. Jugeant la mer navigable le capitaine décide de rester sur sa décision, il contacte alors son armateur et confirme à l'issue de cette communication son intention de prendre la mer.
«Nous quitterons le port avant 12 heures», annonce-t-il. A l'issue de cette communication, le «TK Bremen» quitte la rade de Lorient (une embouchure du Blavet, du Scorff et du Ter dans l'océan Atlantique qui compte plusieurs installations portuaires, notamment des ports de plaisance). Il est 11 heures quand le cargo prend son cap vers le Royaume-Uni...
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