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tragédies d'hier et d'aujourd'hui Japon : crime de guerre



tragédies d'hier et d'aujourd'hui Japon : crime de guerre
Procès - En ce 22 août 1945, à quelques semaines de la fin de la Seconde Guerre mondiale, l'«Ukishima Maru», qui transporte 4 000 à 5 000 travailleurs forcés coréens explose...
L'«Ukishima Maru» était un navire de transport de la marine japonaise. Il fut originellement construit comme un paquebot en mars 1937. Pendant la Seconde Guerre mondiale, il servit comme vaisseau de guerre après avoir reçu un armement lourd. Ainsi, ces travailleurs forcés faisaient partie de prisonniers coréens réquisitionnés dans l'installation militaire de la préfecture d'Aomori, dans l'extrême nord de l'île de la principale île du Japon. En cet été 1945, l'«Ukishima Maru» se dirige vers le port coréen de Pusan (importante ville portuaire de Corée du Sud). En entrant dans le port de Maizuru, le 24 août, il explose et coule, tuant 524 Coréens et 25 Japonais qui étaient à bord. Pour les Coréens, ceux de la Corée du Sud, mais aussi ceux de la Corée du Nord, cet incident n'est ni plus ni moins qu'un crime de guerre délibéré commis par l'empire du Japon. Aussitôt une plainte a été déposée. 80 Sud-Coréens, survivants et parents des victimes de cet incident, ont entamé des poursuites judiciaires contre le gouvernement japonais, réclamant en compensation environ 8 milliards de yens, des excuses officielles et que les restes des victimes soient gardés dans un sanctuaire au Japon. Après une bataille juridique qui aura duré plus d'un demi-siècle, le tribunal du district de Kyoto (Japon) a ordonné le 27 août 2001 au gouvernement japonais de payer 45 millions de yens aux quinze Sud-Coréens survivants et aux parents des victimes de cet incident. Il jugea en effet, que le gouvernement japonais avait failli à son devoir de transporter des passagers en toute sécurité, une relation légale établie entre le gouvernement et les passagers de cette époque. Il rejeta toutefois, les réclamations des parties civiles demandant des excuses officielles et le retour au pays des restes des victimes. Il rejeta aussi les réclamations de 65 plaignants sur le fait que leur degré de relation avec les victimes ne pouvait être établi. Un film nord-coréen, Sara-innun Ryonghongdul (Des âmes vivantes), titré Souls Protest en anglais, «Protestation des âmes» en français) fut réalisé en 2001. Il illustrait ce point de vue.
En 2005, un Sud-Coréen se présentant comme survivant de l'incident déclara dans un média d'actualités basé sur Internet que, peu avant l'explosion, la plupart des soldats et officiers japonais quittaient le navire et que les explosifs étaient cachés à l'intérieur de la coque.


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