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tragédies d'hier et d'aujourd'hui Italie : une tragédie à l'origine de plusieurs réformes...



tragédies d'hier et d'aujourd'hui Italie : une tragédie à l'origine de plusieurs réformes...
Expertises - Les questions sans réponse sur cette tragédie, notamment celles sur les causes et les responsabilités, ont intrigué les observateurs et hanté les survivants pendant presque 50 ans.
Des découvertes récentes, faisant appel à de nouvelles technologies sous-marines et à des simulations par ordinateurs, ont mis en lumière deux points :
1- L'examen de la zone d'impact sur l'«Andrea Doria» a montré que l'étrave du «Stockholm» avait ouvert une entaille dans le secteur critique des grands réservoirs de carburant et des compartiments étanches du paquebot italien bien plus grande que ce que l'on avait pensé en 1956.
2- Des études récentes et des simulations par ordinateur réalisées par le capitaine Robert J. Meurn de l'Académie de marine marchande des Etats-Unis, basées sur les résultats de John C. Carrothers, suggèrent une mauvaise interprétation des données radar par Carstens-Johannsen, troisième officier du «Stockholm», qui aurait surestimé la distance entre les deux bateaux. La mauvaise conception du réglage des radars et une salle de commandement obscurcie rendent ce scénario vraisemblable. Quelques critiques ont suggéré qu'une simple petite ampoule disposée sur le radar du «Stockholm» aurait pu éviter toute cette tragédie.
Cette tragédie entraîna des modifications de la réglementation pour éviter qu'une telle catastrophe ne se renouvelle ; les compagnies de navigation durent notamment renforcer la formation du personnel à l'utilisation des radars. En outre, les navires en approche doivent désormais prendre contact par radio. La mise en place de dispositifs de séparation de trafic a été un des moyens de limiter les possibilités d'abordage dans les passages fréquentés, cette mise en place est apparue bien longtemps après l'accident. En raison de l'état relativement bon de l'épave et de sa situation, le haut de l'épave se trouvant à 50 mètres seulement de la surface, l'«Andrea Doria» est très fréquenté par les plongeurs qui l'ont surnommé «l'Everest de la plongée».
Le lendemain du naufrage, deux plongeurs, Peter Gimbel et Joseph Fox, sont parvenus à localiser l'épave de l'«Andrea Doria». Ils en ont pris des images pour Time Magazine. Gimbel a conduit plus tard un certain nombre d'expéditions de récupération sur le bateau, dont celle du coffre-fort de première classe en 1981.
En dépit de l'idée que les passagers avaient déposé beaucoup d'objets de valeur dans le coffre-fort, son ouverture à la télévision en 1984 n'a montré que des billets de banque italiens et américains. La cloche de poupe du bateau a été récupérée vers la fin des années 1980 (la cloche de pont a été retrouvée en 2010) et la statue de l'amiral Andrea Doria, qui a donné son nom au bateau, a été enlevée du salon de première classe. De nos jours et après des années de pillage par des plongeurs, peu d'objets de valeur restent en place dans l'épave.


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