Algérie

tragédies d'hier et d'aujourd'hui Inde : un incendie ravage un hôpital



tragédies d'hier et d'aujourd'hui Inde : un incendie ravage un hôpital
Lâcheté - «C'est une honte, il est effroyable que les autorités hospitalières n'aient fait aucun effort pour sauver les patients bloqués.»
Il est 3 h du matin (23h 30 à Alger) en ce mois de septembre 2011, quand un incendie ravageur se déclare dans un hôpital à Calcutta dans l'est de l'Inde... Dès les premières heures, c'est le branle-bas de combat chez les forces de sécurité. Et le ravage que l'incendie provoque en cet hiver sur l'infrastructure n'est pas pour rendre la tâche facile. «Sur des centaines de mètres, les flammes et les fumées rendaient la visibilité complètement nulle», explique un pompier. «Ils ont été pris au piège des flammes. Ils sont morts asphyxiés par la fumée», avait annoncé le vice-président de l'établissement dans les premières heures. Mais c'était compter sans les résultats de l'enquête. En effet, au lourd bilan (plus de 89 victimes), s'ajoutent les accusations des autorités indiennes. Ces dernières reprochent au personnel de l'établissement d'avoir abandonné les patients au moment où s'est déclaré l'incendie. «C'est une honte, il est effroyable que les autorités hospitalières n'aient fait aucun effort pour sauver les patients bloqués», a dénoncé le ministre local en charge de la Santé publique, Subrata Mukherjee, devant des journalistes. «C'est une infraction très grave, et nous prendrons des mesures fortes», a ajouté Mamata Banerjee, ministre de l'Etat du Bengale occidental, présent sur les lieux. Mais cette annonce aura du mal à satisfaire ces centaines de familles de patients qui, dès les premières heures, ont encerclé les lieux en scandant des slogans tels que : «Nous voulons la justice. Ils doivent payer.» Selon le personnel de l'hôpital, 160 patients étaient dans le bâtiment de cinq étages, au moment du drame. «Certains, qui ne pouvaient pas bouger, ont été calcinés», affirment certains parents sur place. «Affirmer qu'ils ont été asphyxiés est un mensonge.» Outre le comportement indigne du personnel médical, c'est la non-conformité des normes de sécurité qui est pointée du doigt. D'autant que c'est le deuxième incendie que connaît l'hôpital en trois ans. A ce sujet, la «cheffe» du gouvernement de l'Etat du Bengale occidental (dont Calcutta est la capitale), Mamata Banerjee, a assuré que des mesures seraient prises s'il venait à s'avérer que les normes de sécurité n'avaient pas été respectées. En fin de matinée, le feu a pu être maîtrisé. «Le feu a pris dans la cave où étaient entreposés des matériaux inflammables, tels que des bouteilles d'oxygène. Il y avait des cadavres partout. C'est l'image la plus sinistre que j'ai vue de ma vie», avait affirmé un secouriste...


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