Conclusion - Le 3 janvier 2004, le vol 604 en provenance d'Egypte et à destination de Paris se crashe en pleine mer Rouge. Il fait 148 victimes.Il aurait dû se poser à Roissy-Charles-de-Gaulle dans la matinée. Le compte rendu d'enquête du vol Flash Airlines, est publié en mars 2006. L'enquête aura duré deux ans, sous la pression médiatique et des familles et proches des victimes pour comprendre ce qui s'est passé. Pourtant en ce début de printemps 2006, la déception se lit sur tous les visages des présents à la conférence de presse. Le rapport portant les conclusions des experts n'apporte aucune réponse claire. Les Américains refusent d'incriminer l'avion. Pour eux le problème vient de la compagnie aérienne, Flash Airlines, qui n'a pas suffisamment entraîné ses équipages.
«Les pilotes réagissent en fonction des connaissances qu'ils tirent de leurs formations. Si cette dernière était déficiente, la compagnie en porte la responsabilité», explique le passage portant les conclusions américaines sur l'accident.
Deux mois après l'accident Flash Airlines met la clé sous le paillasson. Suite à la tragédie du vol 604, de nouveaux règlements sont mis en place pour s'assurer qu'à l'avenir, les entorses à la sécurité aérienne seront jugées plus sévèrement. «L'accident de Flash Airlines a donné le dernier coup de pouce politique pour créer une liste noire communautaire.
Ainsi, depuis cette tragédie, lorsqu'un Etat européen interdit de vol une compagnie aérienne, tous les autres, états de l'union européenne, l'interdisent désormais automatiquement. L'enquête égyptienne se conclut, pour sa part, par un paragraphe important. «Nous avons recommandé que des formations soient mises en place pour que les pilotes puissent repérer rapidement si un de leur collègue présente des symptômes de désorientation et pour qu'ils sachent quoi faire. Premièrement pour assurer la sécurité du vol et deuxièmement pour réduire les symptômes de leur collègue.
Cet accident a-t-il été le résultat d'un problème d'ordre mécanique ' Les enquêteurs ne le sauront vraisemblablement jamais. L'épave reposant presque entièrement au fond de la mer Rouge, des questions subsisteront toujours pour les spécialistes et pour tous ceux qui ont perdu un proche.
«Les familles ne sauront jamais. Elles ne pourront jamais faire leur deuil», déclare un des parents d'une des victimes. «On ne saura jamais ce qui s'est passé», conclut-il.
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Posté Le : 28/08/2013
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : L Aït Saïd
Source : www.infosoir.com