Résumé de la 7e partie n La friction entre les roues, les freins et les rails était telle que les roues se sont liquéfiées pendant que le train dévalait la montagne.Les enquêteurs savent que les freins n'ont pas pu ralentir le train. Mais ils doivent en découvrir la raison. Le lendemain commence l'opération de nettoyage. «Southern Pacific doit retirer les débris pour permettre aux enquêteurs d'effecteur leur travail. Et aider les employés de Calnev à inspecter le pipeline. En fin de journée, la plupart des débris ont été retirés. Mais des centaines de tonnes de Trona dont les wagons étaient remplis, recouvrent encore le sol. Les employés de Calnev se servent de pelles pour le retirer. C'est la façon la plus rapide d'inspecter le pipeline tout en évitant les engins lourds.» «Ils ont creusé le sol près du pipeline à cinq ou six endroits différents. Les employés étaient certains que le pipeline était intact et qu'aucun débris ne l'avait touché», explique William Pugg. Le carburant est sous pression. Si le pipeline est endommagé, il y a un risque de fuite et d'une gigantesque explosion. Mais les employés de Calnev ne constatent aucun dommage. Puisque le pipeline est enfoui profondément, le déraillement n'a pas dû causer de dégâts. Le pipeline achemine du carburant jusqu'à Las Vegas, plus de 300 kilomètres au nord-est. Il approvisionne des installations civiles et militaires dans le désert. Calnev doit rétablir son fonctionnement le plus rapidement possible. «Plusieurs des résidents pensaient qu'il était encore trop tôt. Mais puisque les voitures valent plus que nos petites maisons de la rue Duffy, ils voulaient rétablir le service le plus vite possible», raconte un résident. Quatre jours après le déraillement, Calnev rétablit le service. Les employés surveillent toute chute de pression qui signalerait une fuite de carburant. Mais la pression reste stable. Le jour-même, Southern Pacific effectue les dernières réparations sur la voie ferrée. Les trains passent de nouveau devant la ville de San Bernardino. L'opération de nettoyage n'est toujours pas terminée. Le trona, ce composé chimique que transportait le train 7551 jonche encore le sol. On le ramasse à l'aide de pelleteuses. Des piquets délimitent l'emplacement du pipeline que ces machines pourraient endommager. «Un soir, j'ai dit à mon mari que je sentais une odeur d'essence. Mais on nous avait assuré que le pipeline était en bonne état et qu'il n'y avait aucune fuite», raconte une habitante. A suivre
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Posté Le : 09/07/2016
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : L Aït Saïd
Source : www.infosoir.com