Algérie

tragédies D'hier et d'aujourd'hui



tragédies D'hier et d'aujourd'hui
Résumé de la 15e partie n Finalement arrêté et renvoyé vers la Belgique, Bultot fut longuement entendu. On ne put le relier d'une manière crédible aux tueries du Brabant.Autre piste intéressante, celle du Westland New Post (WNP), une organisation d'extrême-droite à caractère néo-nazi dirigée par Paul Latinus et dont certains membres furent impliqués dans de multiples homicides. L'existence de ce groupement fut dévoilée en 1983 et il apparut rapidement que deux membres de la Sûreté de l'Etat en faisaient partie, officiellement pour raison d'«infiltration». L'ombre des tueurs du Brabant se dessina rapidement dans la mouvance du WNP dont certains éléments étaient pour le moins incontrôlables. Il fut démontré que des membres avaient eu pour mission de surveiller des supermarchés ainsi que de déterminer le temps de réaction des services de police. Paul Latinus, le leader du groupe, prit rendez-vous avec un commissaire de police afin de «faire des révélations dans le cadre des tueries du Brabant». Avant d'avoir été entendu, Latinus fut retrouvé pendu dans la cave de son domicile. Le fil qu'il avait utilisé pour se pendre se rompait sous un poids de 42 kilos, hors Latinus en pesait plus de 50... En dépit de nombreuses zones d'ombre, la mort de Latinus fut finalement considérée comme un suicide. Plusieurs membres du WNP affirmèrent qu'un noyau d'une quinzaine d'hommes s'étaient réunis autour de Latinus afin de mener des actions violentes. Toutefois, aucune preuve crédible ne fut découverte à charge du WNP. Idéologiquement malléables, plusieurs membres de l'organisation auraient été capables de commettre des actions violentes dans un but de déstabilisation. Cette piste connut un rebondissement en octobre 2014 avec l'arrestation de Michel Libert, un membre actif du WNP. Entendu en qualité de suspect, l'homme fut libéré rapidement sans qu'aucune charge ne soit retenue contre lui. Cette piste de l'extrême-droite demeure l'une des plus prometteuse au stade actuel de l'enquête. 1984 vit la découverte en Italie du réseau clandestin nommé Gladio impliqué dans une série d'attentats commis dans les années 1970 ? 1980. Ses membres espéraient que les attentats seraient attribués à l'extrême-gauche ce qui aurait permis d'obtenir, à terme, l'établissement d'un pouvoir fort dans le pays.A suivre


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