Algérie

tragédies D'hier et d'aujourd'hui



tragédies D'hier et d'aujourd'hui
Résumé de la 2e partie n En décembre 1986, l'enquête s'orienta vers un certain Henri Leclaire, lequel était employé dans une imprimerie située face au lieu du crime et se répandait en rouspétances contre les enfants qui salissaient régulièrement l'endroit.Le 10 décembre, Leclaire fut placé en garde à vue. A l'issue d'un long interrogatoire, Leclaire avoua les meurtres. Ses aveux furent ainsi consignés : «J'ai poursuivi Alexandre entre la première et la deuxième rangée de wagons. Je lui ai dit de rester là. Je suis parti à la recherche de l'autre. Je l'ai ramené à proximité d'Alexandre. Ensuite, à un moment donné, Alexandre a trébuché et il est tombé par terre où il a heurté un rail. Il était alors sur le dos. L'autre voulait s'enfuir et en reculant, il a heurté un tampon avec la tête. Il était également tombé sur le dos. A ce moment-là, les enfants étaient à terre l'un à côté de l'autre. J'ai pris une pierre de la grosseur d'une main et j'ai tapé à tour de rôle sur les fronts des enfants. J'ai porté à chaque enfant un seul coup». Ces aveux étant en contradiction flagrante avec les constatations effectuées sur place, une reconstitution fut effectuée le lendemain ; Leclaire, étant donné sa forte corpulence, ne parvint pas à gravir le talus où les crimes avaient été commis. Il n'en fallut pas plus pour le mettre hors de cause. Le 12 février 1987, un jeune homme de dix-neuf ans se livra aux autorités et s'accusa d'être l'auteur des crimes. Sa déposition fut, ici aussi, incohérente. Il s'agit d'un exemple parmi d'autres car plusieurs personnes, en mal de publicité, s'accusèrent aussi des faits. L'enquête étant dans une impasse, les enquêteurs s'intéressèrent à nouveau à l'un de leurs premiers suspects : Patrick Dils. En avril 1987, une riveraine signala avoir entendu des pleurs d'enfants provenant du lieu des crimes vers 18H50, heure à laquelle Dils avait dit être sorti pour fouiller les poubelles en quête de timbres. Le compagnon de cette dame, pour sa part, déclara n'avoir rien entendu car la télévision fonctionnait. Sur base de ce témoignage non confirmé, les policiers arrêtèrent Patrick Dils le 28 avril 1987 à 14H45.A suivre


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