Algérie

tragédies D'hier et d'aujourd'hui



tragédies D'hier et d'aujourd'hui
Résumé de la 8e partie n «Un soir, j'ai dit à mon mari que je sentais une odeur d'essence. Mais on nous avait assuré que le pipeline était en bonne état et qu'il n'y avait aucune fuite», raconte une habitante.«Je suis resté sur les lieux jusqu'à ce qu'on ait terminé l'opération de nettoyage et qu'on ait délimité les lieux par une clôture. Tout se déroulait comme prévu», raconte un autre habitant. Nous sommes le matin du 25 mai. Deux semaines après le déraillement du train de Southern Pacific dans la ville de San Bernardino. L'opération de nettoyage a été rapidement terminée. Les trains longent de nouveau la ville depuis plus d'une semaine. Et le pipeline de Calnev achemine de nouveau son carburant. Soudain, malgré un ciel ensoleillé, une pluie torrentielle s'abat d'un coup sur ce quartier paisible. De nombreuses rues sont inondées par cette violente averse. Rose Green est à la maison lorsque pour la deuxième fois en un mois, elle doit regarder la mort en face. «J'ai regardé par la fenêtre. Il y avait des flammes partout. Je ne voyais que ça. La maison était encerclée. Les voisins me disaient de courir. Je me suis enfuie à toute vitesse», rapporte-t-elle. Le service d'incendie doit de nouveau se rendre en catastrophe dans la rue Duffy. «Dès que nous avons quitté la caserne, je connaissais déjà la cause de l'incendie. Il y avait un énorme nuage de fumée et de flammes. Je savais que le pipeline avait explosé», raconte le chef des 'pompiers Georges Evry. Les flammes et la fumée atteignent une hauteur de plus de 300 mètres. A notre arrivée, il faisait si chaud que les clignotants et les phares du camion avaient fondus. Les pompiers ne sont pas les seuls à retourner sur les lieux. «On m'a convoqué au bureau du président du NTSB. J'ai appris que le pipeline avait explosé. Et que mon équipe devait s'y rendre immédiatement. Le quartier était une véritable zone sinistrée. Les dégâts étaient considérables et plusieurs des maisons avaient été réduites en cendres», raconte Georges Evry. Une fois de plus Calnev, le propriétaire du pipeline est incapable de fermer les soupapes de sûreté. Près de deux millions de litres de carburant brûlent pendant plus de sept heures. Cette fois l'incendie fait deux morts et trois blessés. Onze maisons sont complètement détruites. Les résidents de San Bernardino sont en état de choc.A suivre


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