Algérie

tragédies D'hier et d'aujourd'hui



tragédies D'hier et d'aujourd'hui
Résumé de la 6e partie n Georges Evry, pompier depuis moins d'un an, entame son quart de travail.«On nous a demandé de prendre la relève des secouristes. On tenait pour acquit qu'on cherchait une dépouille et non pas un survivant». Christopher Show est le dernier résident du quartier qui n'a pas été retrouvé. Les secouristes demandent à sa mère de dessiner une carte de la maison. Elle leur dit que son fils était dans la salle de bain au moment de l'accident. Les secouristes concentrent leurs recherches sur cet endroit précis. «On m'a dit où chercher et j'ai passé plus d'une heure à chercher dans les décombres. J'ai l'impression que tout cela a duré une éternité. Et puis tout à coup j'ai aperçu un trou parmi les débris», raconte Geroges Evry. Il tend la main et sent quelque chose saisir son manteau. «J'ai retiré mon bras croyant que mon manteau était coincé par un clou. Puis j'ai aperçu une main devant moi».'je l'ai trouvé?!'je l'ai trouvé !? Il faudra plus de quatre heures pour libérer Chris Show des décombres. Les débris du train l'ont protégé en créant un espace lui permettant de respirer, empêchant les morceaux de métal de l'écraser. «Nous étions très surpris qu'il ait survécu si longtemps. Il est resté sous les décombres pendant tout une journée. C'est incroyable. Un vrai miracle». Toutes les victimes de l'accident ont été retrouvées. Le déraillement du train 7551 East a fait quatre morts et quatre blessés. Outre les dégâts humains, il aura anéanti sept maisons. Malgré le sauvetage de Chris Show, les problèmes de ce quartier de San Bernardino ne font que commencer. Si le pipeline de Calnev est endommagé, il risque d'exploser, de détruire d'autres maisons et de faire encore d'autres victimes. Tout le quartier est menacé et les enquêteurs doivent vite trouver la cause du déraillement. William Pugg et Russel Kimby travaillent pour le conseil national de la sécurité des transports. «Notre équipe est arrivé très tard sur les lieux, et il faisait noir. On se croyait dans l'enfer de Dante. Il y avait énormément de débris et certaines pièces comme celles des freins étaient encore brulantes, douze heures après la catastrophe. Les roues étaient si chaudes qu'elles s'étaient dilatées autour des essieux», témoigne William Pugg. La friction entre les roues, les freins et les rails était telle que les roues se sont liquéfiées pendant que le train dévalait la montagne.A suivre


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