Algérie

tragédies D'hier et d'aujourd'hui



tragédies D'hier et d'aujourd'hui
Résumé de la 2e partie n Lorsque le train atteint 72 km/h, Franck Hollande serre les freins à air au maximum, mais en vain.Au pied de la montagne, la voie ferrée contourne la ville de San Bernardino. Franck Hollande sait qu'il ne doit pas effectuer le virage à plus de 64 km/h. la ville est encore loin, mais le train roule déjà trop vite. Le mari de Rose Green est au travail. Et trois de ses enfants sont à l'école. De l'autre côté de la rue, Christopher Show, se prépare à prendre sa douche. Franck Hollande sait que si le train déraille, il risque de défoncer plusieurs maisons. «J'ai parcouru ce chemin plusieurs fois. Je savais qu'on allait rater le virage», raconte-t-il. Le train dégage une épaisse fumée, et continue d'accélérer. «97 km/h.. 113 km/h.. 129 km/h !» L'aiguille s'est bloquée à 145 km/h, par ce que l'indicateur de vitesse ne va pas plus haut. Franck Hollande sait que le train accélère encore. «Sur le coup, j'ai songé que j'allais me faire virer. C'est la première idée qui m'est venue en tête. Je me demandais quelle erreur j'avais pu commettre pour me retrouver dans ce pétrin. «West Colton, ici le train 7551, ici le train 7551?!» «ici West Colton, je vous écoute». «On a un petit problème». À l'arrière du train, le conducteur, Lawrence Hill, écoute l'échange radio. «Je ne sais pas si l'on doit s'arrêter». Il interrompe la communication souhaitant communiquer au plus vite la gravité de la situation au régulateur. «Mayday, Mayday, nous roulons à plus de 145 km/h. 145 km/h?!». «Nous ne pourrons pas arrêter». Mais le régulateur est impuissant. Le train roule à plus de 160 km/h. Il atteindra San Bernardino dans quelques secondes. Un grondement étrange interrompe la quiétude des résidents. «La maison s'est mise à vibrer. Elle tremblait si fort que je suis encore surprise que les fenêtres n'aient pas éclaté. Les secousses augmentaient. Je savais que le train approchait». Juste avant le virage, je me suis tourné vers Everett et je lui ai dit?: on va mourir au prochain virage». «Il avait l'air terrifié. Il me regardait comme s'il ne comprenait pas ce qui se passait. Mon expression était sûrement la même. Je me suis préparé pour l'impact et je lui ai dit de bien se tenir. Je ne croyais pas survivre». «West Colton, je veux parler au régulateur. Nous avons déraillé entre Dick et Slover. Mayday. Mayday». Lawrence Hill tente désespérément d'appeler le régulateur de Southern Pacific.A suivre


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