Algérie

Tragédies D'hier et d'aujourd'hui



Tragédies D'hier et d'aujourd'hui
Résumé de la 1re partie n D'emblée les pilotes veulent monter à 33 000 pieds (à peu près 10.00 mètres).La météo n'est pas bonne et le commandant n'est pas certain de pouvoir éviter les turbulences. «Nous avions remarqué les orages à 100 nautiques au sud, en plein sur notre trajet. Ce qui était assez inhabituel à cette heure de la nuit. J'ai donc laissé les voyants ceintures-attachées allumés», raconte le commandant. A cet instant, le pilote l'ignore, mais la consigne ceintures-attachées va sauver la vie à de nombreux passagers. «L'appareil continuait à monter et les voyants ceintures étaient encore allumés. Nous nous apprêtions à servir les boissons et à préparer les passagers pour la nuit. Parce que le vol allait être long», raconte une hôtesse. Puis des échanges dans le cockpit?: «ok on va faire un détour sur la gauche». «Ici vol United 811, nous allons faire un détour à gauche des nuages. A gauche de la route». L'avion est maintenant à 180 kilomètres d'Honolulu. Il est toujours en montée et vient de passer 23.000 pieds (plus de 7000 mètres). A cette altitude l'air commence à devenir rare et la pression extérieure diminue régulièrement. Evidement la cabine, elle, est pressurisée. L'avion est totalement étanche, empêchant l'air de s'échapper. Soudain, les passagers assis à proximité de la soute avant entendent un drôle de bruit. «Il y a eu une sorte de grincement», dit l'un d'eux. Et ajoute?: «J'ai entendu un bruit sourd. Puis en un quart de seconde c'est devenu le chaos le plus total». «On a perdu le moteur numéro 3», lance le copilote. «On descend?! Apparemment on a perdu le numéro 3. Et on perd de l'altitude. Répondez?!», crie-t-il en direction de la tour de contrôle. «Avant que j'ai eu le temps de dire ouf, je me suis retrouvée dans les escaliers accrochée à la rampe. J'ai tout de suite compris qu'il s'agissait d'une décompression explosive», raconte une hôtesse. La porte de la soute avant vient d'être arrachée, déchirant une partie du fuselage. La décompression est terriblement brutale. Telle une explosion. «J'ai tout de suite pensé à Lockerbie. Nous avons cru qu'une bombe avait explosé», dit encore l'hôtesse. «C'était cauchemardesque. A bord, tous les objets qui n'étaient pas attachés se sont envolés. Et il y avait un bruit assourdissant», rapporte de son côté, un membre d'équipage.A suivre


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