Algérie

tragédies D'hier et d'aujourd'hui



Résumé de la 3e partie n Le quartier est en flamme. Et George Dasilva ne sait pas si ses parents sont vivants ou morts.S'ils ne sortent pas rapidement, ils risquent d'être la proie des flammes. George Dasilva arrive devant chez lui et découvre une scène de dévastation. Le kérosène a déclenché un enfer. «Il y avait une rivière de feu. Une ligne de flamme au milieu de la rue qui brûlait toutes les voitures garées. J'ai eu du mal à croire que ce n'était pas un cauchemar, mais bien la réalité». Les parents de George en réchapent de justesse en sortant par l'arrière de leur maison. Ils retrouvent les membres de leur famille. «C'était un moment de grande émotion. C'est difficile à décrire. Je croyais que je les avais perdus. Qu'ils étaient morts. Et quelques minutes après, je les ai retrouvés. C'était une renaissance. C'était fantastique», dit George. D'autre n'ont pas eu cette chance. Beaucoup des voisins de George sont blessés. Et quatre d'entre-eux sont morts. Le crash a également tué les 95 occupants du Fokker. «Mon fils m'a appelé et m'a dit qu'il avait appris par la télé que Régina, ma s'ur, était dans l'avion je savais qu'il n'y avait aucun survivant. C'est à cet instant que j'ai compris qu'elle était morte», raconte l'expert Ronaldo Jenkins. Peu après la catastrophe, une compagnie d'assurance lui demande d'enquêter sur le crash du Tam 402. Mais la mort de sa s'ur l'en empêche. «J'ai informé la compagnie d'assurance que je ne pouvais pas honorer cette mission car j'étais désormais émotionnellement impliqué dans cette affaire». Partout au Brésil, l'ampleur de la catastrophe frappe les esprits. C'est le pire crash aérien de l'histoire de São Paulo. «Cette tragédie a marqué l'histoire du Brésil. Comme elle s'est produite dans une ville et dans la plus grande ville du pays, ça a affecté tout le monde», explique Ronaldo Jenkins. Les enquêteurs de l'armée de l'air brésilienne arrivent sur le site du crash. Le commandant Carlos Daconseso dirige l'équipe. «Quand je suis arrivé, c'était vraiment une scène d'apocalypse. L'avion avait tout détruit sur son passage?: les maisons, les voitures.. tout. On aurait dit une zone de guerre».Il comprend immédiatement que l'accident aurait pu être encore plus dévastateur. «Au moins les enfants étaient à l'école».A suivre


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